Une scolarisation tombée à l’eau
A Apagui, « soixante enfants » sont privés d’école depuis « la Toussaint » faute de pirogue scolaire. C’est parce qu’il n’était plus payé que le piroguier en charge du transport a suspendu son activité. Depuis, l’inertie administrative a fait son chemin sous un silence de plomb. Apagui est un petit village rattaché à la commune de Grand-Santi. « Les enfants venant à l’école habitent au village d’Apagui mais proviennent pour beaucoup d’une trentaine de campoes situés approximativement à 30 minutes de pirogue en amont et en aval du village. 4 pirogues desservent l’école » (informations tirées du site internet de l’académie…
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Les réponses du responsable du transport fluvial du Conseil général sont inadmissibles !
« Ça a traîné un petit peu » !!! Une année scolaire de perdue pour soixante enfants et il appelle ça « un petit peu » ! quelle honte !
« Avant on a essayé de régler cela mais on n’a pas réussi ».
Qu’a-t-il fait exactement durant 7 mois ? On aimerait le savoir, et on comprend qu’il ait tenu à garder l’anonymat !!! (Il oublie juste qu’il suffit d’aller sur le site du Conseil général pour connaitre qui est le directeur des transports dans l’organigramme, ainsi que l’adjoint aux transports)
« qui n’a pas été bénéfique pour les enfants », c’est le moins qu’on puisse dire !!! Nulle part ailleurs en France, au 21ème siècle, on ne se permettrait un tel gâchis sur des enfants dans l’indifférence générale et en osant encore se plaindre que certains parents ne paient pas le transport ! (en général ce sont des familles nombreuses, et payer pour plusieurs enfants représente un gros budget !) Sont-ils d’ailleurs correctement informés des aides possibles ? Aides qui sont d’ailleurs versées par ce même C.Général, que nous avions déjà rencontré en décembre 2011 pour des problêmes similaires à Grand-Santi (enfants déscolarisés faute de pouvoir payer le transport) et qui nous avait assuré que l’information sur les aides allait être améliorée.
Dans n’importe quelle autre pays démocratique, une telle incompétence est immédiatement sanctionnée !
D’autant que ces faits sont récurrents (sur la piste Rococoua à Iracoubo, ce sont une quinzaine d’enfants qui sont non scolarisés depuis mars en raison du mauvais état de la piste, et les raisons évoquées sont la saison des pluies ! comme si la saison des pluies n’avait pas lieu chaque année en Guyane et n’était donc pas prévisible !)
Décidément les enfants de Guyane sont toujours sacrifiés sur l’hôtel de l’incompétence !
Que dire après ça? Ben rien, il ne nous reste plus qu’à secouer la tête en signe de désapprobation et de joindre les mains en signe de prière pour espérer que le ou les prochains élus ferons mieux.
c’est un honte !!! je suis désolée pour ces enfants !!!!