Alors que s’est ouverte depuis lundi 15 janvier la nouvelle plateforme d’orientation post-bac, Parcoursup, remplaçant l’ancien système controversé Admission post-bac, APB (Guyaweb du 15/01/2018), la fédération Sud éducation tient à alerter «les salarié-e-s de l’éducation et de l’enseignement supérieur, les étudiant-e-s, les élèves et leurs parents, sur les dangers de la réforme qui se cache derrière Parcoursup.»
Selon Sud Education, ce nouveau dispositif Parcoursup «ne réglera en rien les injustices de la plateforme Admission post-bac (APB) tant décriée» et au contraire «ne fera que les aggraver»
«Parcoursup est supposé résoudre les difficultés soi-disant techniques d’APB, qui en 2017 avait laissé sans affectation pendant des mois des dizaines de milliers de bachelier-e-s. C’est faux ! En mettant fin à la hiérarchisation des vœux, Parcoursup s’apprête à créer d’interminables listes d’attente, génératrices d’anxiété pour les élèves et leurs familles. Parcoursup, c’est APB, avec davantage de délais et surtout de laissé-e-s pour compte» s’insurge Sud Education.
Selon le syndicat, «le seul moyen d’accueillir dans de bonnes conditions tous les étudiant-e-s qui souhaitent poursuivre des études supérieures, c’est d’investir massivement dans l’éducation»
Sud éducation revendique «le retrait sans conditions du Plan Étudiants et du projet de loi relatif « à l’orientation et à la réussite des étudiants » et «un plan d’urgence pour l’enseignement supérieur et la recherche, financé à hauteur de 3 milliards d’euros par an sur dix ans, permettant la construction d’établissements et l’embauche de 5 000 personnels titulaires par an. »
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