L’école pour tous, le véritable enjeu de société
« En Guyane, les conditions de vie matérielles de l’enfant s’imposent comme le premier déterminant de la non-scolarisation » conclue l’Institut national des statistiques et des études économiques dans une publication cosignée avec le Rectorat paru ces jours. En Guyane, 2 222 enfants de 6 à 16 ans n’étaient pas scolarisés en 2009, date de la dernière publication officielle de l’observatoire de la non-scolarisation. 2 222 enfants, cela représente 4 % de cette tranche d’âge. Une montagne ! Cela représente trois fois plus d’enfants laissés sur le bord du chemin qu’en Métropole proportionnellement. Pire encore, « entre 6 et 11 ans, un enfant sur vingt…
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Rien que de normal. Les gosses ça coûte des sous et ça en rapporte 20 ans après. Pourquoi espérer que nos politicards de tous bords, avant tout solidaires entre eux bien au-dessus des clivages politiques d’apparence, puisqu’il leur faudrait déja des convictions autres que leur intérêt mutuel pour s’opposer, vont dépenser bêtement de l’argent dont ils ont tant besoin pour leur promotion et leurs copains ? La facture de la paix sociale qu’il faudra acheter ensuite à ces jeunes adultes ignare, marginaux sociaux souvent délinquants sera payée par leurs sccesseurs. Alors pourquoi s’en faire ?
En outre, pourquoi investir sur l’éducation,d’enfants étrangers en plus, et se fabriquer à terme des printemps de révoltes comme on en voit depuis la crise tunisienne un peu partout dans le monde ? Des ignares, ça ne comprend rien et quand on les fait voter c’est tellement facile d’orienter leur choix avec une petite pièce.
Les associations humanistes ne comprennent rien à la politique. La bonne politique c’est celle de Kourou. 25 000 habitants, 8500 inscrits, 3500 votants, essentiellement deux groupes qui monnaient leur vote à l’un ou à l’autre quand ce n’est pas aux deux. Qu’on enquête sur les cessions foncières de Kourou si on veut bien comprendre comment les uns et les autres marchent la main dans la main sur le dos des gosses.
Et après on s’étonne de la violence des jeunes de Kourou, et notamment des jeunes Saramakas, mais elle est logique et le pire qui s’étendra à tout la Guyane sera légitime.
Qui sème le vent, récolte la tempête.