Le recteur et son cabinet accusés de laisser l’éducation à la dérive
L’heure n’est pas à la réjouissance dans différentes sections syndicales de l’enseignement. En début de semaine, le Sgen-Cdtg-Cfdt et le Se-Unsa ont tenu indépendamment à médiatiser leurs doléances. A l’image des tensions qui parcourent les parents d’élèves de Grand-Santi, l’heure est à la désolation et à la colère. La gestion des crises par le cabinet du recteur est largement remise en question. Le bilan de mi-parcours de l’année scolaire 2013 est catastrophique de l’avis des syndicats. Les parents d’élèves qui manifestaient leur mécontentement ces derniers mois et semaines, sporadiquement dans le département ne les contrediront pas. Une nouvelle fois, l’actualité…
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9 commentaires
Le fonctionnement du rectorat est une catastrophe !
Des professeurs sont absents depuis plusieurs mois au collège Réeberg Néron et rien n’est fait. Par contre, pour certains collèges ciblés (entendez, sans trop « d’étrangers »), les remplacements sont effectués fissa.
Ah ils sont forts ces syndicats. Roi de la critique avec leurs représentants, enseignants profitant d’une décharge
Ben oui, il est trop occupé à chercher une autre planque dorée et à faire de la politique à l’Université ! On peut pas se préoccuper de sa carrière, tirer les ficelles pour placer les copains dans la future université de Guyane et bosser réellement pour l’académie. Non mais ! Un peu de compassion ! Vous êtes vraiment des ingrats !
Enfin le réveille de nos syndicats maison. Depuis le départ en 2009 du Recteur WACHEUX, c’est la catastrophe et tous les syndicats sont au courant du malaise qui dans cette académie. Beaucoup ont placé leurs amis. Pauvre mo pays
Si le rectorat manque de budget pour payer les remplacements, on ne saurait trop lui conseiller de se séparer de son armée de tire-au-flanc (bien sur recrutés sans concours, en AT2). Je pense qu’on a rarement vu une académie où la productivité est si faible et l’absentéisme si flagrant…
Sans oublier les profs pas démesurément compétents sur le plan pédagogique voire inexpérimentés qu’on parachute au lycée où soudainement le système se met à exclure (en notant au bazooka) des jeunes qu’on a fait passer jusque là -sans être trop regardant- de classe en classe au collège et qui se retrouvent perdus au lycée sans que le système scolaire essaie de remédier à cet échec massif dont le système se fout éperdument. Un exemple : un élève sur deux entrant au lycée Damas n’aura jamais son Bac (statistiques de ces dernières années). Et ce grandiose lycée n’a pas encore organisé une seule réunion parents-profs en 2013/2014 !!! Une réunion était prévue… pendant la grève des lycéens et de l’université en octobre. Depuis, pa gin…
Hélas, on ne peut pas s’occuper de l’éducation et employer toutes ses forces pour monter un hypothétique dossier sur le carnaval guyanais pour un encore plus hypothétique intérêt de L’Unesco. Ne rêvez pas les universitaires, cette honorable institution a d’autres dossiers autrement plus importants que celui-ci à traiter.
Déjà, à part Paris (centre du monde évidemment), dans quelle région de France avez-vous essayé de faire connaître votre carnaval qui est vraiment bien cela dit ??? Il faudrait peut-être commencé à être plus visible dans d’autres régions carnavalesques, elles ne manquent pas en France.
Ne nous avait on pas dit que tous les maux de l’éducation seraient résolus avec un rectorat en Guyane?
Quand en fera t on le bilan? Jamais
Et comme l’histoire aime à se répéter, l’on recommence avec l’université. La Forme d’abord, le Fond un jour peut être.
Quant aux absences des enseignants, il faudra peut être qu’un jour, on nous explique, ce phénomène ahurissant. La profession hospitalière est largement féminisée et pourtant le taux d’absentéisme est largement moindre. Donc cette seule et unique justification me semble un peu surfaite. Je veux bien qu’on y ajoute les formations, les concours, les examens, les décharges, mais vu de l’extérieur on a bien l’impression qu’en Guyane pour faire tourner le système sans perte de jour de classe, qu’il faudrait un remplaçant derrière chaque enseignant. Cela serait certes l’idéal, sauf pour nos impôts.
Collège Rémire 2.
Des faits : 3 enseignants au conseil de classe du 1er trimestre, une moyenne de 10h de cours par semaine en janvier (4 enseignants absents pendant plus de 2 semaine) au lieu de 20h, remplacement de l’enseignant de français (matière principale, 4h par semaine) après plus de 2 mois d’absence, le prof principal qui nous conseille de payer des cours particuliers à notre fille, secrétaire du collège aimable comme un pou d’agouti, et tant d’autres situations hallucinantes.
Des actes : après les avoir solliciter, le rectorat : pa mélé, la principale : pa mélé, les profs : mal traités, le ministère : san fouté.
Un bilan : personne ne peut rien faire, et les enfants et la société civile prennent chers pour leur avenir.
Un constat : Celui qui veut faire quelque chose trouve toujours des moyens, mais celui qui ne veut rien faire trouve toujours des excuses.