C’est l’une des grandes nouveautés de cette rentrée 2019/2020 : la réforme du baccalauréat et du lycée, contestée par un certain nombre d’enseignants. Annoncée officiellement le 14 février 2019 par le ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer, la réforme est désormais engagée.
Adieu les séries S, ES et L du lycée général et place à un lycée modulaire où les élèves de Première ont choisi eux-mêmes trois disciplines de spécialité adossées à un tronc commun : français, histoire-géographie, enseignement moral et civique, langues vivantes, éducation physique et sportive, humanités scientifiques et économiques
Cette réforme doit préparer au nouveau Bac qui en 2021 pour les Terminales sera resserré autour de quatre épreuves écrites et d’un Grand oral. Le contrôle continu comptera à hauteur de 40% de la note finale.
En mai dernier une intersyndicale de l’Education s’était mobilisée devant le Rectorat de Guyane pour contester cette réforme. Elle dénonçait la suppression des filières au profit d’un tronc commun, ce qui selon elle engendrerait le rassemblement d’élèves dans des classes surchargées, la mise en concurrence des établissements. Selon l’intersyndicale cette réforme se fait en faveur des économies budgétaires et au détriment de la qualité dans l’Education.
Les enseignants opposés à la réforme du lycée réclament aussi la prise en compte des réalités locales sur le territoire guyanais classé en Réseau d’éducation prioritaire (REP+) et où le décrochage scolaire atteint les 40%.
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