Une conférence de Philippe Lacombe, ancien recteur de l’académie, le vendredi 5 octobre à 18h à l’Université de Guyane.
« La priorité nationale, plus encore pour la jeunesse, est l’égalité des chances. Au sein du système éducatif particulièrement, un volontarisme foisonnant concrétise cet engagement (…). En Guyane, du chemin a été parcouru. Des marges de progrès considérables existent. Plus que jamais, les partenariats institutionnels sont essentiels. Les grandes fédérations d’éducation populaire, les fédérations sportives, le tissu associatif qui œuvrent en faveur de la jeunesse doivent soutenir les politiques publiques, nationales et territoriales. Pour autant, les singularités sont nombreuses : le plurilinguisme et le multiculturalisme en font partie. La prise en compte des réalités sociales, économiques, environnementales ou encore culturelles doit féconder l’innovation nécessaire à la réussite de la jeunesse. Aujourd’hui, faire émerger et promouvoir les initiatives et les talents exige des ambitions partagées et des synergies en faveur de la jeunesse ».
Cette conférence-débat est destinée aux étudiants de l’Université, aux étudiants et stagiaires de l’École Supérieure du Professorat et de l’Éducation ainsi qu’aux enseignants et acteurs locaux.
Professeur des Universités en sociologie, Philippe Lacombe a été délégué à la recherche et à la technologie puis recteur de l’académie de Guyane (2014-2016).
« La politique éducative en contexte plurilingue », une conférence de Philippe Lacombe le 5 octobre à 18h sur le campus Troubiran (amphi A) de l’Université de Guyane à Cayenne.
2 commentaires
Bonjour,
Cela tombe bien!! justement, n’est il pas question de supprimer les intervenants en langues maternelles dans les communes isolées??? J’espère que la question sera soulevée lors de la conférence.
A+
Un des socles de la connaissance est le langage.
Lorsque ma langue maternelle est mise au ban de l’école, lorsqu’elle n’y a pas sa place, que vaut ma culture ? Comment dois-je regarder mes parents qui parlent mal français. Qu’ont-il alors à m’apprendre si leurs connaissances sont si peu légitimes…
De nombreux enfants français en Guyane ont pour langues maternelles l’Aluku, Le Kali’na, Le Palikur, Le Teko, Le Wayãpi, le Wayana et j’en oublie… Ce sont des « langues de France ». Leur arrivée à l’école est peut être ressentie comme une gifle culturelle. Alors que des école bilingues permettraient une construction plus harmonieuse de son identité, plus « intégrative »…
En Guyane combien d’ILM (ces instructeurs en langues maternelles) ? les mouvement sociaux de mars 2017 les ont fait passer de 40 à 80 je crois, mais leur rôle est mal perçu, mal compris parfois même par les directeurs d’établissement..
Il reste du chemin à faire…