Une intersyndicale lance un appel à une « grève totale » à l’Université de Guyane pour ce mercredi 21 mars.
« La Guyane n’a-t-elle pas besoin de tous ses diplômés ? » demandent les organisations SUD éducation, UNEF, RESF, SNES-FSU, SNESUP-FSU, LDH, STEG-UTG, VIVA, Ligue des droits de l’homme.
« Pour l’égalité des droits à l’Université », ces organisations exigent l’arrêt des « arrestations d’étudiants et de lycéens », la « libération de tous les étudiants enfermés au CRA », la « libre circulation de tous les jeunes scolarisés » ainsi que l’abandon de la « hausse exorbitante des frais d’inscription à l’Université ».
« Pour étudier dans de bonnes conditions », les revendications sont « plus de professeurs, plus de personnels administratifs, plus d’agents pour assurer la sécurité sur le campus, plus de salles informatiques avec des postes qui fonctionnent, ouverture d’un service d’impression et de reprographie, ouverture du Restaurant Universitaire le soir ».
L’intersyndicale appelle à une « grève totale » à l’Université de Guyane ce mercredi 21 mars avec une assemblée générale à 9h puis une « grande marche ».
L’intersyndicale demande aussi au Premier ministre, attendu en Guyane du 23 au 25 mars, d’entendre « les demandes des étudiants guyanais ».
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