La militante et trésorière du Parti Socialiste Guyanais (PSG) Mylène Mazia, conseillère municipale à Rémire-Montjoly, amorce son parachutage dans la deuxième circonscription de Guyane en se portant candidate à l’élection législative partielle qui s’y tiendra les 4 et 11 mars.
Sans le soutien du Parti socialiste guyanais
Présidente du Conseil de surveillance du Centre hospitalier Andrée Rosemon, Mylene Mazia qui n’a pas reçu le soutien du PSG a expliqué par communiqué « aspire(r) à devenir le 577ème député (..) pour défendre les intérêts de la Guyane et de l’Ouest en particulier compte tenu de l’ampleur des retards acquis depuis des décennies ».
N’ayant pas encore de suppléant, elle fait « appel à toute personne intéressée à servir la Guyane à faire acte de candidature ».
Par la voie de son secrétaire général Roland Léandre, le PSG « régi par des statuts, une charte, un règlement intérieur, un projet politique et des principes socialistes et humanistes, acceptés par tout membre du parti« , a qualifié « d’infraction individuelle » la candidature de Mylène Mazia. « Le Parti Socialiste Guyanais, au vu de l’élection législative de mars 2018, n’a investi aucun candidat à ce jour » et confirme « qu’il ne soutiendra pas la candidature de Mylène Mazia ».
Sept candidats en lice
A moins d’une semaine du dépôt des candidatures qui se fera du 5 au 9 février, il y a désormais sept candidats à l’élection législative partielle dans la deuxième circonscription de Guyane.
Outre Mylène Mazia, il s’agit de Nicolas Miray qui porte les couleurs de l’Union Populaire Républicaine ; de David Riché, maire de Roura et président de l’Association des maires de Guyane ; de Davy Rimane, finaliste de l’élection en 2017 et soutenu par la France insoumise; de Lenaïck Adam, conseiller territorial de la majorité qui a perdu son siège de député suite à l’annulation de son élection l’an passé; de Richard Joigny, qui se représente sous les couleurs du Parti Progressiste Guyanais (PPG); et enfin de José Makébé, candidat centriste.
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