Lors du scrutin des Législatives, le taux d’abstention a une très forte influence, disions-nous déjà en juin dernier.
Théoriquement, pour être au second tour, il faut obtenir un nombre de voix au moins égal à 12,5% des inscrits.
Si aucun des candidats n’obtient un tel score, les deux candidats de tête sont automatiquement qualifiés au second tour.
Mais le candidat arrivé en 3ème position qui ne recueille pas un nombre de voix au moins égal à 12,5 % des inscrits (ce qui n’est pas la même chose que 12,5 % des suffrages exprimés) ne peut pas se maintenir au second tour.
Or, sur ce scrutin, le troisième ne risque pas d’obtenir 12,5% des inscrits et ce ne sont pas les premiers résultats partiels qui démentiront cette réalité.
En Guyane, il y dans la 2ème circonscription pour ce scrutin 40 475 électeurs.
Autrement dit, hormis les deux candidats arrivés en tête, pour se maintenir au second tour, il faut recueillir 5060 voix.
Cas d’école : pour un taux de participation de 30 % dans la circonscription (et nous devrions être autour de 32%), le troisième candidat devra recueillir plus de 41 % des votants, c’est mathématquement impossible (lorsque l’on finit en 3ème position).
Et on n’enlève même pas les blancs et nuls.
Il n’y aura donc pas de triangulaire au second tour.
L’élection dès le premier tour d’un candidat est tout aussi impossible en Guyane lors de cette Législative partielle, au regard de l’abstention et au regard du nombre de candidats.
Car il faut non seulement recueillir plus de 50% des suffrages exprimés mais surtout 25% des inscrits.
Or 25 % des inscrits, ce ne sera pas si éloigné que cela du taux de participation.
Imaginons un taux à 32%. Cela ferait un peu moins de 13 000 votants (12 952). Et au moins 25% des inscrits, c’est près de 10 119 électeurs
Donc pour être élu au 1er tour le candidat arrivé en tête devra faire plus de 78% des votants donc environ 80% des suffrages exprimés.
Absolument impossible dans la configuration de cette élection.
FF
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