Vie chère : Gabriel Serville désavoué par la société civile
Organisée par la préfecture, la réunion sur la vie chère et la montée des prix du gaz et du carburant qui s’est tenue jeudi 9 décembre, n’a offert aucune solution à court terme. En revanche, pour la première fois, les associations, les représentants des transporteurs et Vérnita Chérubin, en lice pour prendre la tête de la Chambre des métiers, ont ouvertement tourné le dos au président de la Collectivité territoriale de Guyane. Ils ont quitté la réunion en plein milieu de son discours, provoquant le courroux de Gabriel Serville. Une étude sur les marges de la Sara, des réunions de…
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8 commentaires
L objectif de Serville est de rejeter toute la faute sur l etat…j ai bien aime le « les representants de l etat ont dit plus de conneries que moi »…ouah le niveau de la defense
Bien que Guyaweb en parle, a cette heure ci vos confreres sont muets…genes?
Si jamais on arrive à importer ne serait ce qu’un litre de diesel depuis le Suriname ce serait une première mondiale tant les situations de monopole et la puissance du lobby pétrolier est ancrée aux Antilles Guyane…
Donc quel est la strategie de Serville? Laisser se mettre en place des blocages, dire qu il ne peut que comprendre « la colere des guyanais », puis d aller « taper du poing » comme il dit a Paris…quel vision du developpement de la Guyane…pathetique
Donc en gros, 13 ans après l’épisode 50centimes_à_sa_noulé, la préf ne sait toujours pas comment sont calculées les marges de la Sara qui est en situation de monopole, et elle traine des pieds pour mettre en place le Pif qui autoriserait un principe de concurrence. Ennuyeux tout de même…
Il y a 7 raffineries en métropole, pas 3 !!
Effectivement, un lien a été mis à jour sur le sujet. Merci de votre vigilance.
https://www.connaissancedesenergies.org/combien-y-t-il-de-raffineries-en-france-et-ou-sont-elles-situees-191219
L’humain transforme (consomme) trop d’énergie et ne sait pas limiter sa descendance. Il est la cause de l’extinction foudroyante de l’anthropocène que nous sommes en train de vivre. J’invite les responsables et tous les citoyens à œuvrer pour atteindre les objectifs des accords de Paris et du pacte vert pour l’Europe. Réduire la consommation d’énergie est incompatible avec une baisse des prix à la pompe.
J’ai beaucoup de peine quand je suis confronté à des revendications suicidaires à l’encontre de notre environnement. Des personnes revendiquent détenir l’exclusive vérité au nom du bon sens et/ou au nom de luttes égoïstes, productivistes, colonialistes… ringardes. Elles s’expriment sans honte et persistent dans la déraison.
La raison est fonction du point de vue. Il est donc important de savoir calibrer sa boussole et faire un bon diagnostic. Toujours douter (la croyance – la religion – est hors champ), ne pas faire confiance au bon sens, préférer les sciences dures (physique, philosophie, darwinisme…) aux sciences molles (économie, psychologie, sociologie…) tout en respectant les personnes ouvertes à la discussion. Je n’ai que ma voix aux élections, l’expression de mes idées écologistes – une lettre ouverte à tous les citoyens de la terre – ainsi que mon engagement personnel pour influencer le futur. Je suis comme le colibri +++ P Rabhi, je te garde dans mon cœur +++ qui apporte de l’eau dans son bec pour éteindre l’incendie qui nous préoccupe.
Revendiquer une baisse du prix de l’énergie (de l’essence) est une bêtise d’un point de vue environnemental. Le citoyen qui s’exprime présentement établit des revendications pour notre écosystème terre, pour les communs du vivant. Je ne milite pas pour un syndicat, pour un parti, pour la Sara (**), pour le pouvoir d’achat, pour un travail pour tous. Je me positionne pour un futur acceptable avec la préservation de ce qui peut l’être et un partage de raison des ressources que la nature nous donne.
Il est établi qu’un humain peut « brûler » annuellement deux tonnes de CO2 maximum. Bruler un litre de carburant revient à rejeter environ 2,5 kg de CO2 pour une énergie transformée de 10 kWh. Un humain qui travaille développe une puissance de 50 W. Et nous sommes 7,8 milliards de terriens.
Avec ces chiffres, on peut construire de nombreux raisonnements (*). Mais il est essentiel de comprendre (lois de la thermodynamique) que rien n’est gratuit. Nos déchets (le CO2 est un déchet) bouleversent la terre. Stop aux personnes addictives à la consommation d’énergie (les robocops sous striatum) qui rejettent plus que deux tonnes de CO2! Je voudrais mettre à l’ordre du jour la réduction des transformations d’énergie. Notre avenir en dépend!
(*) Combien de litres de carburant (ressource non renouvelable!) peut avaler un automobiliste écoresponsable? Réponse : 2000 / 2,5 = 800 l. Et une règle de trois pour terminer : Combien de kilomètres peut faire ce citoyen avec une voiture consommant 5 l/100km. Réponse : (100 / 5) x 800 = 16000 km. Et à l’arrivée, ayant épuisé son quota de CO2, il n’aura même pas droit à une bière qui contient de l’énergie… à moins que ce soit une bière bio et locale. Chacun peut vérifier – utiliser une autre méthode de calcul – pour son véhicule le calcul en prenant le rejet en CO2 par km parcouru (ordre de grandeur sous logiciel truqué : 120 g de CO2 / km parcouru) donné par le constructeur : 2000 / 0,12 = 17000 km.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R18602
(**) Je suis pour la transparence et pour la concurrence, mais certainement pas pour la profitation.