Recrutement de marins indonésiens : un choix contraint par le manque de formation locale aux métiers de la mer ?
Quinze marins indonésiens vont bientôt intégrer les chalutiers de la principale entreprise crevettière de Guyane. Faute d’avoir trouvé des équipages localement, la Société guyanaise de pêche sauvage, filiale du groupe Abchée et fils, s’est résolue à ce recrutement international qui souligne les problématiques d’emploi du 3e secteur économique de la Guyane. Dans le territoire ultramarin, la pêche à la crevette n’est en effet pas la seule filière plombée par le manque d’attractivité et de formation locale aux métiers de la mer. Une seule formation qualifiante existe en Guyane : le CAP maritime formant aux métiers de matelot et de mécanicien…
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3 commentaires
C’est pas dû au manque de formation locale
Mais comme pour l’orpaillage , le batiment , l’agriculture et forcément la pêche qui est probablement le plus dur métier du monde.
Et comme ça sera le cas pour le pétrole et tous les projets d’exploitation de nos resources
C’est le courage qui manque
Combien ça gagne un matelot ?
Bien sûr que c’est avant tout un problème de rémunération. Actuellement, pratiquement tous les marins pêcheurs opérant sur des bateaux guyanais viennent du Guyana et repartent dans leur pays entre deux campagnes de pêche. Outre le manque d’attractivité dû notamment à la pénibilité du travail, personne ne peut vivre correctement en Guyane avec les salaires proposés.