Le Groupement des gérants de stations-service de Guyane « regrette la maladresse » du collectif SPOG appelant au boycott des stations Total.
« Le Groupement des gérants de stations-service de Guyane respecte les positions du collectif SPOG (Stop Pétrole Offshore Guyane). En revanche le Groupement des stations-service de Guyane regrette la maladresse de ce collectif appelant au boycott des stations-service Total de Guyane qui ne fera que mettre en péril des emplois guyanais. Le Groupement rappelle que les stations-service de Guyane sont tenues par des entreprises indépendantes qui ne sont pas subordonnées aux pétroliers. Cet appel au boycott ne punira que les familles des employés guyanais sans même que le groupe Total n’en soit affecté en aucune mesure. Le Groupement des Gérants de stations-service de Guyane demande par conséquent au SPOG de reconsidérer son appel au boycott. »
Le collectif Stop Pétrole Offshore Guyane (SPOG) a lancé un appel au « boycott de toutes les stations-service Total » de Guyane et de l’Hexagone pour protester contre l’autorisation donnée par l’Etat à Total de débuter des forages au large des côtes guyanaises et pour obtenir l’abandon de ses projets pétroliers en Guyane (Guyaweb du 21/11/2018).
6 commentaires
C’est clair qu’ils n’ont pas réfléchis un instant qu’en Guyane, les stations total sont des indépendants. Le boycott est totalement inutile et dangereux pour les employés.
Je suis à 110% contre le projet offshore !
Pas du tout, le boycott est un des moyens de pression les plus indolores socialement et le moins violent.
Les salariés continuerons à être payé mais le chef d’entreprise, souvent une petite structure, pâtira de cette situation si elle dure trop. C’est le prix de leur dépendance trop forte à un fournisseurs qui à de mauvaise pratique environnementales et pour lequel ils comptent que dalle. Cela peut prendre beaucoup de temps mais si cet appel se répand à l’échelle national, auprès d’une population pour qui la préservation de la seule planète pouvant abriter la vie est en train de devenir une priorité, cela devient plus pesant pour la structure visée.
Bloquer des routes à un impact bien plus important sur l’ensemble de la population en terme de gènes occasionnées.
Slts
Il ne s’agit absolument pas d’un boycott des carburants, donc les Guyanais ne réduiront nullement leur consommation dans les stations services ; en conséquence, si quelques stations Total vont débaucher quelques semaines un intérimaire ou deux, ces derniers seront aussitôt embauchés par les concurrents Vito, and Co. Encore de la désinformation des puissants pour culpabiliser le Consomm’acteur !
De l’information ou de la communication?
Sachant que Claire Albanesi a obtenu 1082 voix aux derlières législatives, et qu’on peut penser que la moitié sont des écologistes qui donc roulent en vélo pour ne pas polluer, cela fait au maximum 541 conducteurs qui vont suivre le mot d’ordre de Mme Albanesi.
Ce boycott est bidon.
J’attends avec impatience la constitution du « Collectif pour l’exploitation du pétrole en Guyane »…puisqu’il se constitue des collectifs pour tout et pour rien.
Pour une fois que la France peut peu-être avoir du pétrole et non des idées.
Bien que une me vienne,
Pourquoi la CTG ne négocie pas directement avec Total, que si il y a du pétrole, le département de la Guyane doit en profiter avec une raffinerie (emplois directs sur la Guyane) et une obligation de vendre des barils en Guyane à 25% du cour boursier (gain de 15 à 20 cts) sur le litre (gazoil ou essence). Vous inquiétez pas, avec le reste des barils Total feras beaucoup de bénéf.
Tous les Guyanais verraient Totalement (c’est pour le jeu de mot) du bénéfice direct.
Vous en dites quoi ?