Les éditions Ibis Rouge sont en vente
Après 23 ans à la tête de la maison d’édition Ibis Rouge, son fondateur Jean-Louis Malherbe, un des éditeurs présents lors de la 10e édition du Salon du livre de Guyane, entend passer la main dans les six prochains mois. La maison Ibis Rouge, fondée en 1994 par Jean-Louis Malherbe et incontournable dans le monde de l’édition en Guyane, a traversé près d’un quart de siècle littéraire. «Nous avons publié 540 livres papiers et 540 livres numériques, édité pour 350 auteurs principalement des auteurs ultramarins (…), nous avons reçu 100 prix littéraires et continuons de faire paraître, comme Marie-Claude Pernelle pour…
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5 commentaires
Trés tres triste……
Plus que de la tristesse.
Ibis Rouge Editions, c’est une visibilité de l’outre-mer dans le monde des publications, avec une exigence de qualité intellectuelle des ouvrages publiés, mais également une excellente qualité technique. De la « vraie » édition, professionnelle, respectant les règles typographiques, exigeante à tous points de vue. Tout sauf de « l’à-peu-près », ce bricolage du livre qui ruine l’image de la production écrite, ici comme ailleurs. N’importe qui prend le titre d’éditeur, d’auteur, de libraire… alors que ces mots ont un sens, correspondent à une formation, à un suivi, à une rigueur : en bref, ce sont des métiers, des vrais !
Ibis Rouge n’est pas devenu le premier éditeur de sciences humaines de l’outre-mer pour rien. Sans omettre également de remarquables productions romanesques.
Quand on est conscient de la situation actuelle – désastreuse – du livre et de la lecture en Guyane, on ne peut qu’être attristé par une telle information. Que les marchands du temple se réjouissent : si une solution économique fiable et respectant la qualité du travail éditorial n’est pas trouvée dans les tous prochains mois, il se publiera bientôt ici du « tout », du « n’importe quoi » et… plus rien en somme !
Si l’édition se porte mal, en tout cas, l’illettrisme est dans une forme olympique.
La Guyane avance ? Gémissons ! Gémissons !
Excellent article. Bravo de mettre le point sur un sujet majeur de l’histoire de la Guyane. Puisse cet appel trouver une réponse et qu’Ibis Rouge trouve un nouvel élan !
Oui, c’est triste. Mais le problème de fond est que « la lecture » se porte mal. En témoigne la médiathèque de Kourou qui est une belle coquille presque vide.
et c’est bien ici et maintenant que l’argent de la Collectivité Territoriale de Guyane devrait être utilisé – car les éditions Ibis Rouge ont contribué et contribuent fortement à l’éducation du peuple de Guyane !
Allo la CTG – quelqu’un comprend-il cela ?