L’école maritime de Kourou en difficulté
Vent debout pour l’école maritime de Guyane qui peine à boucler une formation. Devant la possibilité du non financement d’un module complémentaire, neuf demandeurs d’emploi se retrouvent dans l’incertitude. L’école semble quant à elle happée par le naufrage de la filière maritime guyanaise. « Nous sommes dix stagiaires sur le carreau » s’étrangle l’un d’eux. Mathias fait partie de la promo de l’école maritime de Kourou qui est en train de passer les dernières épreuves du capitaine 200, diplôme de la marine marchande qui permet de diriger un bâtiment de pêche ou un autre navire de petite taille. Neuf de…
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3 commentaires
Pour une formation qui débouche sur des emplois, on n’arrive pas à trouver 79.000 € mais pour aider la fille dentiste d’un conseiller régional, on trouve sans problème 300.000 €…
Pourtant, la pêche est un secteur qui a un avenir (la consommation mondiale de poisson explose), et qui est surtout la condition sine qua none au développement d’une filière industrielle de transformation des produits de la mer, et donc d’emplois à terre.
La région n’a encore rien compris. Il faut former des maris, pour obliger les armateurs à avoir des employés qualifiés pour la pêche, mais aussi pour les navires liés au commerce international, pour les projets pétroliers etc. Si on arrête on aura encore du retard et on va pleurer parce que nos jeunes ne trouveront pas d’emploi. En outre monsieur le nouveau maire de kourou, vous êtes prié de mettre en place une structure d’accueil pour la formation professionnelle des jeunes adultes. C’est urgent!!!!!!
« Pour le pétrole effectivement la Région avait ouvert les vannes, mais là ils veulent supprimer l’école » : qui veut supprimer l’école ? Il s’agit là d’une société privée pratiquant des tarifs prohibitifs (l’école de la Trinité en Martinique est moins chère). Peut être ont ils sciés eux mêmes la branche (en or) sur laquelle ils étaient assis…