Barguigne, embrouilles et petit lait
Les barytons sont repartis jeudi en fin de journée en jouant de leur klaxon ébouriffant dans les rues de Cayenne qu’on croirait leurs, à l’issue d’une réunion qui n’a pas permis de trouver de terrain d’entente. La préfecture dit avoir obtenu d’Autovision une promesse de baisse jusqu’à la fin de l’année de « 25% » des tarifs. Les transporteurs, qui ont levé leur camp installé crique Fouillé depuis lundi, demandent « 45% ». Discorde sur fond de coup de la panne d’un investisseur malgré des subventions européennes et d’une enquête confiée à l’ex-répression des fraudes. Entretiens croisés avec Philippe Loos, secrétaire général pour les…
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5 commentaires
Et bien nous y voila. Le fonds du problème c’est bien que le parc des véhicules des transporteurs n’est pas aux normes. Les réparations vont couter bon-bon comme on dit, et certaines entreprises seront peut être même hors de leurs possibilités financières.
Les transporteurs auraient du le dire, lorsque ils ont pris la responsabilité de leur mouvement. Leur crédibilité en aurait été renforcée, vis a vis de l’Etat et de la population peut-être.
Bonjour,
Quand on voit que les devis pour du transport scolaire sont tous sans virgule dans les tarifs et alignés sur 4 ou 5 transporteurs, cela laisse curieux et rêveur des marges réelles des transporteurs.
J’ai l’impression d’être avec des maquignons dans le Sud-Est de l’hexagone qui ne cessent de se plaindre tout en gagnant sur tous les tableaux.
Sans foi ni loi, des tarifs prohibitifs pour sortir les gamins, une sécurité inconnue, des horaires « flexibles » pour certains.
Où quand le clanisme rencontre le clientélisme et le népotisme.
les choses sont claires, les transporteurs veulent continuer a rouler sans subir les controles et sans avoir à effectuer les réparations necessaires à notre sécurité et celle de nos enfants. Une fois n’est pas coutume la Préfecture n’entend pas rentrer dans le petit jeux de nos « chefs d’entreprise » assistés et irresponsables. Jusqu’ à quand ? jusqu’au moment surement ou un ministre demandera à son représentant de tenir compte des specificités guyanaise dans le cadre d’un devellopement perrene etc….
Ce qui les emmerdent finalement, c’est la remise en état de leur parc de véhicules. Pendant des années à laisser pourrir leurs camions et leurs bus, forcément, ça pique au moment de passer au contrôle technique. La vraie raison n’est pas ce que coûterait de multiple contre-visite, mais bien l’obligation de la remise en état de leur parc.
Vous avez tout compris