Ce mec là a un caractère bien affirmé. La déstructuration du madras et l’écœurement face à l’étroitesse donnée par la sphère politique aux arts sont les deux pigments qui colorent l’homme et qui ont fait de José Legrand, un artiste inimitable, un incorrigible du milieu culturel guyanais. Le parcours classique commence aux Beaux arts. Puis dès les années 70, l’homme qui vit aujourd’hui à Cayenne, « travaille sur l’historicité de l’espace » dans lequel il vit. L’huile recouvre ses toiles et dégrippe son imagination et ses incursions dans la matière. « A partir de 1992 », José Legrand questionne le madras Joli…