Drika Chagas, 28 ans, ne s’encombre pas des contraintes murales ni morales. Elle inscrit son style depuis quelques années à Belém, sa ville natale, où elle a suivi ses études supérieures, sur des bancs bien vite trop normatifs de l’Université fédérale du Pará. Des pin up osseuses, des personnages qui semblent sortir d’un story board burtonien, des scènes suspendues entre onirisme adolescent et une maturité névrosée, hantent, enluminent les lieux privés et publics de Belém et depuis quelques jours, les murs du centre pénitentiaire, des lycées Lama-Prévot et Melkior Garré, où elle est intervenue au cours d’ateliers de création. Laissant…