Tel est l’intitulé de l’exposition qui sera présentée au Muséum d’histoire naturelle de Toulouse à partir du 23 avril.
« Puisant dans les collections botaniques, ethnographiques et zoologiques du Muséum de Toulouse », l’exposition présente « l’incroyable beauté de l’Amazonie, sa biodiversité, son inépuisable richesse culturelle, mais aussi l’histoire et le mode de vie des peuples amérindiens aujourd’hui ».
Inscrite dans l’année internationale des langues autochtones décrétée par l’UNESCO, « Oka Amazonie, une forêt habitée » interroge aussi « des enjeux de société essentiels : la protection de la biodiversité, le devenir des cultures autochtones, la préservation du patrimoine matériel et immatériel… ».
Une exposition articulée autour de « trois espaces qui se complètent et se répondent » :
L’espace « Des peuples et des cultures » est consacré aux populations amérindiennes d’Amazonie qui « comptent aujourd’hui quelque 1,3 millions de personnes et près de 200 peuples. Chacun possède son identité, sa langue, son organisation sociale, son histoire et sa culture. Pourtant, tous partagent un système de pensée caractérisé par l’absence de séparation entre les hommes et les autres êtres vivants. Cet espace invitera donc à découvrir un monde dans lequel les hommes vivent en synergie avec la nature ».
« Les Amérindiens de Guyane » est un espace consacré aux « six peuples autochtones, comptant plus de 10 000 personnes, [qui] vivent aujourd’hui en Guyane française. Si la législation française ne leur reconnaît aucun droit particulier, les Amérindiens sont cependant bien décidés à faire entendre leur voix. Leurs communautés sont en effet les premières impactées par les difficultés d’accès aux droits élémentaires, l’orpaillage illégal et les projets industriels mettant en péril la biodiversité amazonienne ».
L’espace « Avenir et perspectives » s’interroge sur les « défis auxquels doivent s’attaquer les jeunes Amérindiens, souvent déboussolés de devoir à la fois s’emparer des techniques et images de la société occidentale tout en se réappropriant leur propre culture. Comment concilier deux cultures, faire cohabiter deux visions du monde, sauvegarder les traditions, contenir l’extinction des langues ? Dynamiques, créatifs et connectés, ce sont pourtant eux qui détiennent les clés de leur avenir ».
Des photographies de Miquel Dewever-Plana :
L’exposition photographique « Double je, d’une rive à l’autre » sera également présentée à partir du 23 avril dans les Jardins du Muséum : « entre 2013 et 2015 le photographe Miquel Dewever-Plana a partagé le quotidien des Wayana, Wayampi et Teko de Guyane. Il en a recueilli les portraits et les récits de vie (…) de ces habitants confrontés à la double culture occidentale et amérindienne ».
Exposition « Oka Amazonie, une forêt habitée », à partir du mardi 23 avril au Muséum d’histoire naturelle de Toulouse.
1 commentaires
« année internationale des langues autochtones décrétée par l’UNESCO »
Quelqu’un pourrait-il dire pourquoi il n’y a pour l’instant aucune action en Guyane pour célébrer cette année ???