Chercher la petite bête
La Minute de la Jungle est un film de Pierre Alabernia, réalisateur et Mickaël Denieul, entomologiste amateur. Pendant un mois, ils ont tourné un documentaire de 50 minutes sur les insectes et autres petits animaux de la forêt guyanaise. Batraciens, scolopendres et phasmes sont les stars du film documentaire « La minute de la jungle ». A l’origine du projet, deux hommes originaires du sud ouest de la France. L’un veut réaliser un film sur les insectes, l’autre partir au bout du monde. Il ne leur en fallait pas plus pour mettre en place leur premier projet en 2009, « Sur les traces…
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2 commentaires
Comme il est, somme toute, facile pour des exogènes de venir en Guyane chercher la petite (ou grosse) bête. Comme il est, toujours, très difficile pour ne pas dire impossible d’avoir dans ce département une structure tel un insectarium qui ferait indéniablement connaitre à la population (adulte et scolaire) la richesse de son entomofaune. Outil qui serait créateur d’emploi ne serait ce que pour, déjà le construire puis l’entretenir. Mais aussi pour ce qui est de sa gestion et du guidage des visiteurs. La volonté de création d’un tel musée ne dépend que de la simple volonté des pouvoirs publics ; étatiques et locaux. Ce bel article montre une fois de plus encore un bel exemple de l’utilisation de la nature locale… Pas pour les locaux.
Honnêtement, comme les Parisiens qui ne s’intéressent pas à la tour Eiffel, la majorité des jeunes guyanais ne s’intéressent pas aujourd’hui de leur pays, voire les insectes. Ceux sont plus les exogènes qui en tirent en profit. Si je félicite ces deux cinéastes pour leur travail remarquable, qui a le mérite d’exister afin de faire découvrir la Guyane, je tire un boulet rouge sur tous ces « chasseurs de primes » d’insectes qui pillent impunément notre pays et s’enrichissent avec la complicité des représentants de l’État, malgré nos revendication pour la protection de ces animaux. Un jour ça va nous retomber sur le dos comme pour les caïmans noirs que certains capturaient « bébé » pour les empailler et les revendre à prix d’or. Maintenant ceux sont les habitants de Guyane qui sont montrer du doigt et qui le payent à prix fort. Merci M. Farine, il faudra se pencher un jour sur ce problème, à savoir pourquoi l’État n’accepte pas nos légitimes revendications.