Comme chaque dernier vendredi du mois, le musée départemental ouvrait ses portes gratuitement au public pour une nocturne, placée cette fois sous le signe de l’or. Au rez-de-chaussée, les bocaux enfermant pour l’éternité des serpents, des poissons, des maquettes réduites de placer, ce nom créole pour évoquer les sites d’extraction aurifère. A l’étage, deux conférences successives pour évoquer cette ruée vers l’or, qui débutait en 1854, avec la découverte par Paoline que le sous-sol guyanais recelait du précieux métal. «L’impact de la découverte de l’or sur l’économie de la Guyane est indéniable» avance Isaïe Wacapou, ancien agent du cadastre, «…