L’héritage d’un porte-voix de la révolte
Élie Stephenson est à l’honneur dans trois livres récemment parus. L’occasion de remettre dans l’actualité cet écrivain qui pendant quarante ans a défendu, à travers des poèmes et du théâtre, la révolte, l’amour et la fraternité. Des écrits qui n’ont rien perdu de leur acuité. « Bienvenue dans ce rien de pays. Bienvenue chers voyageurs qui passerez un rien de temps. Juste le temps de rien comprendre et de dire que finalement on n’y peut rien. […] Et je ris, et je danse au vent de vos discours inutiles, qui mènent à rien. » On pourrait croire que cette tirade, extraite de Un…
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2 commentaires
Pas fan de ces individus qui se drapent en intellectuels pour cacher une imposture historique certaine non assumée et qui, sentant la foule excédée prompte à céder aux sirènes du populisme mégaphoné, déguisent leurs appels à la haine et la violence en poème révolutionnaire dans l’espoir d’être le détonateur d’un bain de sang qu’ils n’ont jamais cesser d’appeler de leurs vœux durant toute leur vie. Les Janus créoles : une face intellectuel humaniste aux médias et salons et une face suprémaciste populiste nourrissant avec fébrilité les plus bas instincts de ses semblables issus des classes défavorisées…
On ne peut pas reprocher un désir d’émancipation d’un pouvoir que l’on ressent comme une tutelle.
Il y a de belles images quand même, l’exemple du mélange en est une.
Je ne vois pas en tous les cas de double face, au contraire, mais à coup sur l’expression d’idées, de motivations, d’interprétations qui peuvent sur le fond se prêter à des critiques certes mais une constance d’opinions remarquablement exprimées sans aucune perversion.