Samedi 23 Novembre

Les femmes font leur cinéma mais aussi la révolution

Les femmes font leur cinéma mais aussi la révolution

Des projections gratuites seront proposées à l’Eldo de Cayenne vendredi, samedi et dimanche dans le cadre du 5e Festival du collectif « la Femme dans tous ses états ».

 

Pour la cinquième fois, les femmes sont à l’honneur dans les productions cinématographiques et vidéastes, à travers la 6e édition du Festival du film des femmes, à Cayenne. Six longs-métrages internationaux seront proposés gratuitement (places à retirer une heure avant les séances à l’Eldo).

 

Vendredi 29 avril, 20h, Les suffragettes de Sarah Gavron.

71 ans après l’adoption en France du droit de vote des femmes, ce film expose le long combat d’anglaises, mené pendant quinze ans au début du XXe siècle pour obtenir le droit de vote dans leur pays. « Puisque les manifestations pacifiques n’ont rien donné, celles que l’on appelle les suffragettes finissent par avoir recours à la violence pour se faire entendre ». « Au pays de la reine Victoria, la répression est impitoyable. De nombreuses femmes furent emprisonnées, condamnées. Quand elles déclenchèrent une grève de la faim, le gouvernement ordonna de les gaver de force ». (Source : 8mars.info).

 

Samedi, à 17h. Le court-métrage de la martiniquaise Guy Gabon, Mauvais genre, est à voir ! Il avait fait un passage en 2013, à l’occasion du Festival Prix de court Antilles-Guyane 2013. La réalisatrice restitue des entretiens avec des femmes de Guyane et des Antilles qui ont reçu à la naissance un prénom masculin. Pourquoi prénomme-t-on une petite-fille, Jean ? Comment grandir quand le nom ne reflète pas le corps ?

 

ladybessonSamedi, 17h30. The lady de Luc Besson. The Lady retrace le combat de Aung San Suu Kyi, lauréate du prix Nobel de la paix en 1991. Nommée en avril 2016, ministre des Affaires étrangères de Birmanie, conseillère spéciale de l’État et porte-parole de la présidence, après avoir été enfermée, assignée à résidence de 1989 à 2010 par la junte militaire birmane.

 

Samedi, 20h15. Mustang de la franco-turque Deniz Gamze Ergüven.

« Dans un village reculé de Turquie, Lale et ses quatre sœurs rentrent de l’école en jouant avec des garçons et déclenchent un scandale aux conséquences inattendues.
La maison familiale se transforme progressivement en prison, les cours de pratiques ménagères remplacent l’école et les mariages commencent à s’arranger.
Les cinq sœurs, animées par un même désir de liberté, détournent les limites qui leur sont imposées. »

 

Dimanche, 11h, Mulan des studios Disney.

 

Dimanche, 17h, sept portraits de fanm djok, par Guyane 1e. (Ti’iwan Couchili, Lydie Bourel, Stéphane Dumoulin, Chloé Bebronne, Sarinah Asselas, Christine Chin, Valérie Castor).

 

 

Dimanche, 17h30, Hors jeu de l’iranien Jafar Pahani.

« Qui est cet étrange garçon assis tranquillement dans le coin d’un bus rempli de supporters déchaînés en route pour un match de foot ? En réalité, ce garçon effacé est une fille déguisée.
En Iran, les femmes aussi aiment le foot mais elles ne sont pas autorisées à entrer dans les stades. Avant que le match ne commence, elle est arrêtée et confiée à la brigade des mœurs. Pourtant, cette jeune fille refuse d’abandonner. Elle use de toutes les techniques possibles pour voir le match, malgré tout. »

 

Dimanche, 20h, 4 mois, 3 semaines, 2 jours de Cristian Mungiu, Palme d’or 2007 à Cannes.

« 1987, Roumanie, quelques années avant la chute du communisme. Ottila et Gabita partagent une chambre dans la cité universitaire d’une petite ville. Gabita est enceinte et l’avortement est un crime. Les deux jeunes femmes font donc appel à un certain M. Bébé pour résoudre le problème. Mais elles n’étaient pas préparées à une telle épreuve. »

 

Mercredi 4 mai,dans le cadre du festival, l’association 7e crique du collège Nonnon de Cayenne consacrera sa projection au film Les vies privées de Pippa Lee de Rebecca Miller. Projection à 19h30 au collège Nonnon, tarif à 4 euros.

Presque quinquagénaire, Pippa Lee tente de trouver un équilibre, entre sa jeunesse débridée et « la femme trop rangée qu’elle est devenue ». La « sérénité en apparence parfaite s’effrite » lorsque cette mère d’enfants-devenus-adultes rencontre un mystérieux jeune homme.

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