« Le monde est un gigantesque konvwé »
Sergine Boutrin découvrait le konvwé avec sa mère, à l’époque où jeter à la poubelle n’était pas un automatisme mais un crime perpétré contre le bon sens. « Ma mère récupérait les draps et elle faisait du konvwé. Toute mes créations depuis 1987, tournaient autour du konvwé » se souvient la directrice artistique du muzéduninportkoi, boutique qui échappe aux standards et égaye régulièrement la rue Goinet de Cayenne. Le 2 août, cette technique d’assemblage des chutes de tissus sera mise à l’honneur et revisitée avec la présentation et la vente de travaux divers : kamzas, céramiques, textiles, têt’ maré, palmes,…
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2 commentaires
legere ereur ,ma mer ne rekuperai pa des drap ,mai ninportkel bou de tissu ,surtou du koton pour en fer des dra
Bravo à Sergine, infatiguable créatrice de bonnes occasions pour découvrir ou redécouvrir la Culture et la Nature de notre chatoyant peyi.
Mais pour en revenir au konvoué, il est appelé Mamio au Suriname. Nos voisins d’outre-Maroni aiment aussi le valoriser au quotidien car il demeure bien ancré dans la culture créole !
Selon Elina de Kom, sympathique couturière que j’avais rencontré sur un marché improvisé de Paramaribo, l’origine de ces assemblages décoratifs serait liée à l’époque coloniale où chaque esclave ne recevait de son maître qu’une seule pièce de tissus pour confectionner son habillement. Or, à l’occasion d’une naissance, le nouveau-né n’était pas doté et c’était tous les esclaves de la plantation qui offraient un petit carré de tissus qu’ils avaient pu mettre de côté. A l’issue, la jeune mère pouvait ainsi confectionner un drap de ces étoffes disparates : le mamio était né. (cf : Le Guide du Suriname Ed. Curieux de Nature ).