Le Gang des Antillais
Le réalisateur de Nèg Maron, Jean-Claude Barny revient sur grand écran avec Le gang des Antillais. Il signe une adaptation du livre autobiographique de Loïc Léry. Le film sort samedi 15 octobre à Matoury. Face à la « trahison », les options sont multiples. Face à la « trahison du Bumidom », le bureau pour le développement des migrations dans les départements d’Outre-mer, Jimmy (Djédjé Apali), et quatre autres frères antillais (Eriq Ebouaney, Adama Niane, Vincent Vermignon, Djibril Pavadé), parachutés à Paris dans les années 70, choisiront la leur. A la rue, sans-le-sou, lâchés par les promesses fumeuses du Bumidom, les compères optent pour…
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1 commentaires
J’ai quelquefois entendu parler des confrères en Guadeloupe qui considérait le Bunidom comme une déportation.
J’avais trouvé ce mot particulièrement difficile à entendre, du part son sens commun relatif à celui des juifs pendant la seconde guerre mondiale dans les camps de concentration nazi.
Je n’ai pas vu le film, ( j’irais cependant ) mais mon à priori est quand même de penser qu’une fois de plus le poids de l’ inconscient collectif des habitants des anciennes colonies est profond.
Cette tendance a ne pas vouloir avoir la capacité à dépasser l’histoire, en faisant preuve de complaisance avec ses actes – a priori dans ce film commettre des hold up – sous prétexte que les promesses de la France métropolitaine ne seraient pas tenues est symptomatiques de complexes non surmontés.
Ces ressentis ont malheureusement des effets dévastateurs de conduites ou d’ambitions personnelles et collectives chez certains et cela ne les mènent qu’à tourner en rond ou faire du sur-place.