Le Maroni, frontière guyanaise au musée de l’immigration
L’exposition Frontières au Musée de l’Histoire de l’Immigration à Paris consacre un focus régional à la frontière guyanaise qu’est le Maroni. L’exposition a pour objectif d’explorer « le rôle et les enjeux contemporains des frontières dans le monde et retracer les histoires singulières de ceux qui les traversent aujourd’hui ». Il s’agissait aussi pour les deux commissaires d’exposition la spécialiste des sciences politiques Catherine Wihtol de Wenden et l’historien Yvan Gastaut de « montrer à quel point les frontières, loin de s’estomper au fil des siècles, se sont complexifiées et dans quelle mesure, en raison de l’évolution de leur nature et de leurs…
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1 commentaires
Sujet opportun et emblématique d’une Guyane qui peine à se voir insérée dans ce continent sud’americain tout en acceptant son choix d’être européenne. Au delà de ça, opportun aussi du simple fait de la symbologie incarnée pour cette frontière carrefour. Et je souligne, notre Saint Laurent du Maroni en tant que port d’attache principal dans ce contexte de vie de ceux même qui construisent l’ouest guyanais devenu terre d’accueil d’un nombre important de guyanais provenant de cette phénomène tout à fait naturel qu’est la migration. Un beau mosaïque encore loin d’être cerné pour la plupart de ceux que les visualisent d’un regard lointain, parfois académique ou ethnique, sans se permettre de le vivre au quotidien de ses trocs. Un quotidien qu’affiche des gens bien réels qui s’enfichent de toute « frontière » et déconstruisent ces limitations politiques, bien irréelles pour eux, affichant la preuve majeur que des réalités administratives distinctes ne change pas la nature humaine. Bah oui nous la traversons tant de fois qu’on le veut donnant suite à des échanges territoriaux souvent amoureux… Et pour ne pas s’arrêter aux exemples donnés des murs’frontières n’allant pas trop loin partons à l’Oiapoque et pensons au « pont de Berlin » qu’ouvrira bientôt sans réciprocité diplomatique.. Serait’il la preuve de la faillite d’une « diplomatie », remplacée par des intérêts eurocentristes déplacées des paradigmes actuels?