Une conférence-performance sur l’écoféminisme sera donnée par les artistes féministes Alexandra Fournier et Marjorie Delle-Case ce jeudi 8 novembre à 18h à l’Université de Guyane.
« L’écoféminisme. Ce mot désigne des mouvements de femmes qui militent à la fois pour la protection de l’environnement et pour le féminisme (…). Les écoféministes sont ouvrières, agricultrices, artisanes ou femmes au foyer, noires, blanches, amérindiennes ou asiatiques de divers pays, et elles pensent que les agressions commises contre la Nature et contre les femmes sont liées. Elles dénoncent le fait que nos sociétés aient dévalorisé la Nature et le féminin et elles rejettent une émancipation féministe qui rejetterait le corps de la femme, et la nature. Qu’elles soient apolitiques ou politisées, athées ou croyantes (…), elles rapprochent les technologies militaires, l’industrialisation massive, l’empoisonnement de l’environnement de l’impérialisme, des viols, des génocides, et de la famine, comme le souligne l’universitaire Emilie Hache. Les artistes Alexandra Fournier et Marjorie Delle-Case invitées en résidence artistiques à l’Université puiseront dans le recueil de textes écoféministes précisément publié par cette chercheuse (…) pour nous plonger dans les luttes de femmes, blanches, amérindiennes et noires aux Etats-Unis ».
Organisée dans le cadre d’un séminaire sur les féminismes postcoloniaux, la conférence-performance du jeudi 8 novembre « permettra de faire connaître l’écoféminisme, dont les enjeux font grandement écho à la question de la protection de l’environnement en Guyane ».
Conférence-performance sur l’écoféminisme, jeudi 8 novembre à 18h sur le campus Troubiran (salle F108) de l’Université de Guyane à Cayenne.
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