"Au fil de mes humeurs" par René Ladouceur
Entre les livres que j’ai reçus et ceux que l’inventaire de ma bibliothèque m’a fait redécouvrir, j’ai appris ces dernières semaines bien des choses. Sur la Guyane profonde, il ne faut pas tarder à se procurer trois livres indispensables qui viennent d’être publiés. D’abord Kawka ! Les éclats du silence, d’Emilie Tocney-Dardé, dont l’histoire se déroule du côté de l’habitation La Caroline, à Roura. Ensuite, Bel-Air, Destinées croisées, de René-Claude Coëta. Dans ce roman, c’est Malmanoury, bourgade que regrettent encore aujourd’hui tant de Synnamaryens, qui occupe une place centrale, jusqu’à bouleverser et émouvoir. Enfin, dans La Crique, le plus pittoresque…
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3 commentaires
Merci René pour cette lumineuse analyse. Elle devrait faire beaucoup de bien à nos compatriotes, au moment où notre premier VRP dénigre, sans retenue aucune, la Guyane et ses enfants, alors que c’est à lui prioritairement qu’incombre le devoir de développer l’amour de notre région.
Il serait bien de faire circuler ton billet sur tous les réseaux sociaux de façon à toucher le plus nombre.
Admirable, comme toujours !
Merci pour cet article
Merci pour ces conseils de lectures, pour votre écriture et vos analyses.
Mme TAUBIRA a dit que « la Guyane ne sédimentait pas » ce qui nous ramène à la problématique de « l’organisation d’une pluralité multiculturelle ». Pour ma part, la solution ne passe pas nécessairement ou en tout cas, pas uniquement par l’homme politique ou le travail politique. Celà pose évidemment la question du rôle et de l’utilité des partis politiques aujourd’hui?
Faire aimer les traditions de son pays en faisant en sorte que chaque communauté puisse les considérer comme siennes revient à les faire connaître. Nous somme sur le terrain de la connaissance, de la culture, de l’ouverture à l’autre qui abolit les peurs, les préjugés, les replis communautaristes et par graduation, les violences.
Quant aux repères et aux valeurs, ils sont aussi une question de transmission de savoirs. C’est contre l’ignorance que nous devons lutter ou sur la connaissance que nous devons faire un travail politique.