Ce week-end du 28 et 29 juillet se tient la 8ième édition de la Nuit du Sanpula organisée par la commune d’Awala-Yalimapo située à une dizaine de kilomètres de Mana, dans l’Ouest guyanais.
Contrairement à l’année dernière où la Nuit du Sanpula faisait l’ouverture des Journées des Peuples Autochtones (JPA) – organisées par la Collectivité territoriale de Guyane (CTG) et cette année boycottées par l’Organisation des nations Autochtones de Guyane (ONAG) (Guyaweb du 6/07/2017) – cette 8ième édition de la Nuit du Sanpula est marquée par l’absence de partenariat entre la Maire d’Awala-Yalimapo et la CTG, en raison de «difficultés administratives et organisationnelles entre la collectivité territoriale de guyane et la municipalité d’Awala-Yalimapo» a-t-on appris de sources officielles.
Néanmoins la Nuit du Sanpula qui a pour but de rendre hommage sous différentes formes à l’instrument kali’na (le Sanpula un tambour traditionnel), se tiendra les vendredi 28 et samedi 29 juillet au carbet communautaire d’Awala-Yalimapo.
A chaque édition, c’est plus d’une quinzaine de groupes assurant ainsi la sauvegarde du patrimoine culturel autour de chants et de danses traditionnelles qui participent à la grande Nuit – samedi 29 juillet à partir de 20h – autour de chants et de danses traditionnels.
Cette 8 édition débutera vendredi à partir de 9h par diverses animations culturelles et sportives telles que des jeux culturels et traditionnels, des tournois de toupies kalin’na, jeux du diable etc.. Suivront une conférence débat et un projection de film en plein-air. Le lendemain, samedi 29 juillet, un marché artisanal se tiendra et des cours de danse kali’na (sanpula) seront proposés.
La nuit du Sanpula est une des actions culturelles du programme de valorisation que la commune porte depuis 2008 et qui bénéficie du soutien du programme LEADER. En 2013, la commune de Awala-Yalimapo a obtenu le label Pays d’Art et d’Histoire.
2 commentaires
la CTG aux abonnés absents pour soutenir les Kalinas ? qui peut s’étonner ?
ou plutôt punition pour l’outrecuidance du boycott des journées autochtones ?