Gilets jaunes : l’Outre-mer en « révolution sociale » ?
Le mouvement réunionnais des « gilets jaunes » paralyse totalement l’île depuis une semaine déjà. La crise sociale et les violences urbaines rappellent bien davantage les crises sociales qui secouent l’Outre-mer à intervalles réguliers que le mouvement national de lutte contre la hausse des carburants. Des listes de revendications comme un inventaire des maux que subissent des Français délaissés de la métropole, des barrages routiers tenus par de jeunes (et moins jeunes) cagoulés énervés, des citoyens qui subissent les conséquences néfastes du blocage de l’économie mais soutiennent néanmoins un mouvement qui porte de fortes revendications sociales : la scène a un air de…
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3 commentaires
En tous les cas, la succession de ces crises démontrent à mon sens la fin prochaine d’un système d’argent roi , de profits financiers et inégalitaires bien éloigné des hommes et des femmes, de leurs préoccupations quotidiennes de boucler les fins de mois, en éduquant correctement les enfants, et en vivant sa vie simplement.
Le souci c’est l’économie, les politiciens n’y comprennent rien, le peuple comme on dit pas grand chose non plus si ce n’est que celui ci a moins le bons sens de ne pas dépenser plus le peu qu’il ne gagne. Ce qui est loin d’être le cas de nos gouvernants mais aussi de ceux qui sont appelés à leur succéder. La fracture est la, parceque on ne dit pas qu’il faut rembourser la dette de l’état français accumule depuis des années. Comme nos territoires n’ont pu bénéficier des largesses métropolitaines en leur temps ces territoires se retrouvent de fait complètement englués dans leur retard de façon plus aiguë d’une France qui s’en fout, qui n’a plus de moyens et qui ne pense qu’à elle même. Après tout nous sommes tous epsilons en nombre de voix et bien c’est notre malheur.
Le souci est bien ce que vous dites en votre deuxième phrase. Leur ignorance ne mettra pas fin au capitalisme de votre première phrase, elle les condamne simplement au rôle des perdants. Les fondements du capitalisme sont éternels, ya ke les rôles qui changent.
JMC, vous commettriez tout de même une grosse erreur de simplification en distinguant se façon si tranchée le peuple de ses représentants ou de ses élites politiques et économique.
Car la masse non négligeable des « bénéficiaires » du système, gros, moyens, et plus petits, forme déjà à elle seule tout un « peuple » à part entière, qui n’a pas forcément intérêt au bouleversement. Tous ceux pour qui l’augmentation du carburant et totalement, ou presque anecdotique, ou à deux doigt de l’être, en font partie… Et ça fait quand même beaucoup de monde. Le génie du capitalisme c’est bien sa capacité a générer de l’aliénation, c’est à dire un alignement dominant sur le mode de pensée des dominants…
Ce peuple là, sans doute encore majoritaire en France, et loin d’être si stupide, collabore, coopère, et s’aliène donc sciemment, car il n’a au fond qu’une seule véritable difficulté majeure à appréhender. A quel moment l’une ou l’autre de ces parties assez vagues du grand peuple si divers, plus fortement malmenée, finira-t’elle par craquer et foutre en l’air tout ce systéme, qui lui profite encore suffisamment? Et pour le moment, ça dort encore plutôt tranquille…