Ce n’est malheureusement pas un poisson d’avril : les prix du sans plomb et du gasoil connaissent des augmentations sensibles à compter de ce lundi 1er avril.
C’est ainsi que le litre de super sans plomb coûte désormais 1,58 € au lieu de 1,51 € en mars, soit une hausse de 7 centimes par litre.
Le prix du litre de gazole passe à 1,49 € au lieu de 1,45 € soit une hausse de 4 centimes par litre.
Le prix de la bouteille de gaz de pétrole liquéfié de 12,5 kg connaît en revanche une baisse de 36 centimes et passe à 20,74 € au lieu de 21,10 €.
« La révision mensuelle des prix des produits pétroliers est effectuée en fonction de l’évolution des cours et de la parité monétaire euro/dollar, constatée le mois précédent pour les 15 premières cotations » rappelle la préfecture de Guyane, précisant qu’en mars 2019 les cours des produits pétroliers sont restés « orientés à la hausse ».
4 commentaires
Notre département est extrêmement dépendant des importations et donc des cours du pétrole.
Notre production agricole est loin de pourvoir à nos besoins.
En cas de pic pétrolier (probable à moyen terme) nous serions amené à relocaliser notre économie.
Et c’est surement ce que nous pouvons souhaiter de mieux.
Anticipons-nous ? Nos hommes politiques nous préparent-ils à l’instabilité globale qui suivra l’épuisement des ressources et l’effondrement des systèmes financiers et économiques construits aujourd’hui sur des principes de croissance ? et aux changements climatiques (submersion littorale, diminution de la pluviométrie, baisse des rendements agricoles…).
Et nous même nous préparons-nous ?
Remarquez que l’on ne peut relocaliser que ce qui fut délocalisé auparavant…
Pourquoi mentionnez-vous spec l’agriculture ?
Oui, les hommes politiques vous entraînent à l’instabilité globale. Aucun doute là-dessus.
Assurer nos besoins essentiels. La sécurité alimentaire me semble un des premiers points de fragilité de notre société Guyanaise. Il y en a d’autres bien sûr…
« Lorsque les râteliers sont vides, les chevaux se battent » paraît-il. Déjà pour des pots de Nutella…
Paris a une autonomie alimentaire de trois jours. Nous un peu plus j’imagine. Mais nous ne tendons pas vers l’autonomie.
Enfin, en cas de crise mieux vaut se préparer être sobres et solidaires. Deux qualités assez rares autour de nous. Il n’y a donc pas que la terre à cultiver.
La capacité de se nourrir (blabla « sécurité alimentaire ») n’est qu’un résultant qui ne vient pas de la sobriété et de la « solidarité », mais d’autres facteurs en amont.
Et pourquoi donc la Guyane ne tendrait-elle pas vers l’autonomie alimentaire, avec à peine 200 000 à nourrir, avec des autorités qui y déversent un pognon de dingue (des autres..) depuis des décennies et qui appliquent même le favoritisme et recel de favoritisme pour vous apporter le nirvana du bien-être gastrique ? (Pardon, on appelle cela politique publique…)
(Suis plié devant le « favoritisme et recel de favoritisme » imaginable au sein d’une mairie comme celle de Roura… Ouragan dans un pot de chambre)