Cette date a été annoncée mercredi par le Conseil national électoral, suite à la décision de l’Assemblée nationale constituante d’avancer au mois d’avril le scrutin initialement prévu fin 2018.
Comme toutes les plus hautes instances judicaires et électorales vénézuéliennes, Le Conseil national électoral et l’Assemblée nationale constituante sont étroitement liées au régime socialiste et chaviste du président de la République Nicolás Maduro, qui espère être réélu en dépit de sa faible popularité et de la crise généralisée dans laquelle est plongé son pays.
L’opposition représentée par Table de l’Unité Démocratique (Mesa de la Unidad Democrática: MUD) est en effet très affaiblie et elle ne pourra pas présenter de candidat unique à l’élection présidentielle par décision du Conseil national électoral qui a aussi déclarées illégales certaines de ses principales composantes (Guyaweb du 29/01/2018).
Dénonçant l’absence de garanties pour que l’élection présidentielle puisse être véritablement libre, juste et transparente, l’opposition a donc annoncé mercredi 7 février son refus de signer l’accord proposé par le gouvernement vénézuélien dans le cadre des négociations menées en République dominicaine depuis plusieurs semaines et qui sont désormais rompues.
La position de la MUD est soutenue par l’Organisation des Etats Américains et par de nombreux pays de la région dont certains ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne reconnaîtront pas le résultat du scrutin présidentiel du 22 avril prochain.
Les Etats-Unis et l’Union européenne ont aussi alourdi les sanctions prises contre plusieurs hauts dirigeants du régime chaviste tandis que la Cour pénale internationale a annoncé cette semaine l’ouverture d’une enquête sur « les crimes » commis «dans le contexte des manifestations et des troubles politiques » qu’a connus le Venezuela durant plusieurs mois l’an passé.
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