Il a lieu ce jeudi 21 juillet dans la capitale Asunción.
Le Marché Commun du Sud (Mercado Común del Sur en espagnol) créé en 1991 et entré en vigueur en 1995 est traversé par de fortes tensions entre ses membres fondateurs et permanents qui sont le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay.
Leur source principale est la décision annoncée il y a un an par l’Uruguay – où se trouve le siège de l’organisation – de s’engager dans un accord de libre-échange bilatéral avec la Chine, une perspective confirmée ce mercredi par le président uruguayen Luis Lacalle Pou.
Ce cavalier seul de l’Uruguay viole selon ses partenaires un principe fondateur du Mercosur prohibant la signature de traités commerciaux avec des pays tiers sans l’aval des autres membres de l’organisation économique régionale.
Pour manifester son mécontentement, et en dépit de ses bonnes relations avec son homologue paraguayen Mario Abdo Benítez, le président brésilien Jair Bolsonaro a annoncé qu’il ne participera pas à la réunion des chefs d’Etat qui aura lieu ce jeudi.
Ces dissensions entre les quatre pays membres permanents du Mercosur ont éclipsé l’accord trouvé sur la réduction du tarif extérieur commun de l’organisation et la signature d’un accord commercial avec Singapour.
Elles ont également débouché sur une fin de non-recevoir opposée à la demande du président ukrainien Volodimir Zelensky de s’adresser par visio-conférence à ses pairs sud-américains au cours du sommet du bloc régional.
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