Des propos dénoncés comme racistes et xénophobes par les intéressées.
Ce dimanche sur Twitter le président républicain des Etats-Unis s’en est pris sans les nommer à quatre jeunes femmes de l’aile gauche du Parti démocrate élues à la Chambre des Représentants en novembre dernier, très critiques à son égard et membres de minorités ethniques, l’une étant afro-américaine et les autres d’origine portoricaine, palestinienne et somalienne, ces deux dernières étant également musulmanes.
« Qu’il est intéressant de voir des congressistes démocrates « progressistes », qui viennent de pays dont les gouvernements sont une catastrophe complète et totale, et les pires, les plus corrompus et ineptes au monde (…), dire à voix haute et avec mépris au peuple des Etats-Unis, la nation la plus grande et la plus puissante sur Terre, comment diriger le gouvernement » a écrit Donald Trump, ajoutant « Pourquoi ne retournent-elles pas dans leurs pays (…) totalement brisés et infectés de crimes ? »
Les quatre parlementaires visées par Trump ont immédiatement stigmatisé le caractère raciste et suprémaciste des propos de Donald Trump et elles ont rappelé que trois d’entre elles sont nées aux Etats-Unis, dont fait partie Porto Rico en tant qu’Etat associé ont-elles aussi dû souligner à l’attention du président républicain.
« Vous avivez le nationalisme blanc parce que vous détestez le fait que des gens comme nous soient présents au Congrès et luttent contre votre politique remplie de haine » a écrit Ihlan Omar, née en Somalie et qui depuis novembre est l’une des deux premières élues de confession musulmane de la Chambre des représentants.
Ces propos ont aussi été dénoncés comme « xénophobes » par Nancy Pelosi, la cheffe du Parti démocrate à la Chambre des Représentants, qui a appelé le président des Etats-Unis, pour qui les immigrés sont une cible permanente depuis son arrivée au pouvoir début 2017, à travailler avec les Démocrates à la mise en œuvre d’une « politique migratoire humaine qui reflète les valeurs étatsuniennes ».
Nancy Pelosi a aussi affrmé que « Rendre à l’Amérique sa grandeur », le fameux slogan de campagne de Trump en 2016, signifie selon elle plutôt « Rendre à l’Amérique sa blancheur ».
1 commentaires
Avec de tels propos si un jour le Front National arrivait en France, nous ne pourrions pas dire que l’on ne savait pas, qu’il fallait bien essayer toutes les solutions….
Absolument désespérant.