Si les Démocrates reprennent le contrôle de la Chambre des Représentants, les Républicains consolident leur domination au Sénat.
Les « élections de mi-mandat » se sont déroulées ce mardi 6 novembre à l’issue d’une campagne marquée par une nette polarisation de l’électorat et une forte implication du président des Etats-Unis, le très controversé Donald Trump élu il y a deux ans sous les couleurs du Parti républicain.
250 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour renouveler les 435 sièges de la Chambre des Représentants et 35 des 100 sièges du Sénat ainsi que pour élire les gouverneurs de 36 des 50 Etats fédérés et participer à 155 référendums locaux portant sur des thèmes très divers.
Le Parti démocrate a repris le contrôle de la Chambre des Représentants qu’il avait perdu en 2010 au début de la présidence de Barack Obama (2008-2016) mais il n’y disposera que d’une très courte majorité de 219 sièges, à peine 1 de plus que la majorité absolue qui est de 218.
Alors que les midterm elections sont habituellement défavorables au parti qui gouverne, le Parti Républicain est parvenu lui aussi à mobiliser son électorat et même à renforcer ses positions au Sénat où il dispose à présent d’une majorité de 51 sièges, tandis qu’il détient 25 postes de gouverneurs.
Ces résultats ont été salués comme un « immense succès » par Donald Trump mais il aura désormais moins de marge de manœuvre parlementaire et il devra composer avec la majorité démocrate de la Chambre des Représentants qui entend bien jouer son rôle de « contre-pouvoir ».
Les élections de mi-mandat ont aussi permis un rajeunissement et un renouvellement du personnel politique qui s’est traduit par l’élection de nombreuses femmes et membres de minorités ethniques, sexuelles et religieuses, essentiellement chez les Démocrates.
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