Emprisonné depuis quatre mois suite à sa condamnation à une peine de 12 ans de prison pour corruption, l’ancien président brésilien continue cependant de dominer les sondages en vue de l’élection présidentielle d’octobre prochain.
Comme il en avait manifesté l’intention de manière constante, Lula a annoncé la semaine dernière sa candidature à la présidentielle au nom du Parti des Travailleurs (PT, gauche), juste avant le début de la campagne électorale officielle.
Les sondages nationaux réalisés ce week end confirment la nette domination de l’ancien chef de l’Etat (2003-2010) qui est crédité d’un tiers des intentions de vote et d’une large avance sur son principal challenger, le candidat d’extrême-droite Jair Bolsonaro (18 à 20 %).
Les autres candidats importants sont loin derrière, avec seulement 4 à 6 % des intentions de vote chacun: il s’agit de l’écologiste et évangéliste Marina Silva, des centristes Gerardo Alckmin et Ciro Gomes, et du colistier de Lula, Fernando Haddad.
C’est ce dernier qui devrait remplacer Lula dans le cas probable où la candidature de l’ancien président soit invalidée prochainement par les autorités électorales en raison de sa condamnation en appel à une peine de prison ferme.
Le PT espère que Fernando Haddad bénéficierait alors de la popularité de Lula mais la faiblesse des intentions de vote en faveur de cet ancien ministre et ancien maire de São Paulo, peu connu dans le reste du Brésil, montre que le scrutin présidentiel d’octobre prochain est plus incertain que jamais.
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