Le Salvador a célébré la béatification de Monseigneur Romero
Óscar Romero, archevêque de San Salvador assassiné en 1980 durant la célébration d’une messe, a été béatifié hier dans la capitale salvadorienne. C’est le cardinal Angelo Amato, représentant du pape François, qui a présidé la cérémonie de béatification de Mgr Romero, mort en « martyr ». Plus de 300 000 personnes y ont assisté, ainsi que le président salvadorien, Salvador Sánchez Cerén, et plusieurs dirigeants latino-américains, dont les présidents de l’Equateur, du Honduras, du Panamá et les vice-présidents de Cuba et du Venezuela. Le cardinal Amato a souligné qu’il s’agissait d’un moment de « fraternité pour l’Eglise et pour la…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
1 commentaires
Je ne sais pas si votre expression « vénéré par le petit peuple du Salvador », doit faire référence au champs lexical du stalinisme, « petit père du peuple », auquel cas c’est fort malheureux, puisque vous glisser une impression occulte et involontaire dans le symbole Mrg Romero au lieu du sentiment populaire qui émane pour cette homme dans toutes les classes de la société salvadorienne durant la guerre froide, comme aujourd’hui. Ou bien vous visiez la démographie, auquel cas c’est aussi malheureux puisque c’est le pays le plus densément peuplé d’amérique latine avec 6,6 millions de personnes sur le territoire et 3 millions en diaspora. Rien d’un petit peuple. Un petit territoire c’est certain. Pour beaucoup de français, il y a une grande difficulté à comprendre que la figure révolutonnaire salvadorienne, était un homme d’Eglise, sans dédaigner soit le trait marxiste soit le trait catholique, et jetter une forme de mépris sur le symbole. Comme si il fallait avoir un doute sur l’unanimité accordée à une figure révolutionnaire de la part d’un peuple que vous n’avez pas vous reconnu (via Régis Debray à l’époque). Vous colportez un doux dédain. Ca m’énerve profondément.