Le leader de la gauche brésilienne a débuté son 3e mandat à la tête du Brésil ce dimanche 1er janvier 2023.
Après avoir remporté d’une courte tête le scrutin présidentiel en octobre dernier face au chef de l’Etat sortant Jair Messias Bolsonaro, l’ancien président (2003-2010) Luiz Inácio Lula Da Silva a fait son retour au Palácio do Planalto, siège du pouvoir exécutif fédéral brésilien.
Lula a été officiellement investi président du Brésil pour un mandat de quatre ans ce dimanche à Brasilia lors d’une cérémonie officielle à laquelle Jair Bolsonaro, qui avait quitté le Brésil pour les Etats-Unis l’avant-veille, n’a pas assisté, l’écharpe présidentielle ayant été remise au nouveau chef de l’Etat par une délégation de citoyens.
S’adressant ensuite aux quelque 300 000 personnes venues l’acclamer, le fondateur du Parti des Travailleurs a fustigé les « quatre années d’un gouvernement de destruction nationale » de son prédécesseur d’extrême-droite et il a affirmé sa volonté de « reconstruire le pays » et de réconcilier les Brésiliens : « l’amour a vaincu la haine. Vive le Brésil ! » a-t-il lancé.
Emu aux larmes, le leader historique de la gauche brésilienne et latino-américaine a promis de gouverner pour l’ensemble de ses concitoyens et il s’est engagé à lutter contre la faim qualifiée de « plus grave des crimes » ainsi que contre « toutes les formes d’inégalités ».
Elu à la tête d’une large coalition rassemblant la gauche et incluant plusieurs partis et personnalités de droite dont le désormais vice-président Geraldo Alckmin, Lula va diriger le Brésil avec un gouvernement pléthorique composé de 37 ministres – 14 de plus que sous Bolsonaro – dont 11 femmes.
Le nouveau président de la République fédérative du Brésil a signé dès ce dimanche plusieurs décrets visant notamment à combattre la faim et la déforestation qui ont fortement progressé depuis quatre ans et à restreindre le port d’armes libéralisé par son prédécesseur.
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