Les élections présidentielles, législatives et municipales ont lieu dimanche 15 mai 2016 dans cette nation des Grandes Caraïbes qui partage l’île d’Hispaniola avec Haïti, où le processus électoral est au point mort.
En Républicaine dominicaine, les élections générales de ce dimanche sont supervisées par quelque 3000 observateurs nationaux et internationaux, dont des représentants de l’Union des Nations Sud-Américaines (UNASUR) et des délégués de l’Organisation des Etats Américains (OEA) conduits par l’ancien président colombien Andrés Pastrana.
Le président sortant favori
Plus de 6,5 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour choisir le président de la République, les 190 députés et les 32 sénateurs du Parlement national, ainsi que 158 maires et plusieurs centaines d’autres élus locaux.
Tous les sondages donnent au président de la République sortant Danilo Medina, âgé de 64 ans, membre du Parti de la Libération Dominicaine (PLD, centre-droit), une large avance sur son principal adversaire Luis Abinader, du Parti Révolutionnaire Moderne (centre-gauche).
Danilo Medina devrait donc être réélu – peut-être même dès le premier tour de scrutin – pour un second mandat de quatre ans, en compagnie de la vice-présidente Margarita Cedeño de Fernández, épouse de l’ancien président (1996-2000 et 2004-2012) Leonel Fernández, membres eux aussi du PLD.
Statu quo en Haïti
En Haïti en revanche la situation politique est toujours bloquée et c’est le statu quo, le processus électoral interrompu à la fin de l’année 2015 étant au point mort.
Le Conseil Electoral Provisoire doit normalement publier dans les quinze prochains jours le calendrier fixant la date du second tour des élections présidentielles et législatives, plusieurs fois reporté ces derniers mois.
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