Le Colombien est aussi le plus jeune vainqueur de la Grande Boucle.
A 22 ans à peine Egan Bernal a triomphé ce dimanche sur les Champs Elysées à Paris en remportant la course cycliste la plus prestigieuse à laquelle il participait pour la deuxième fois et dont il n’a enfilé le maillot jaune que vendredi en faisant la différence dans les étapes de haute montagne, fidèle en cela à la grande tradition des grimpeurs colombiens.
Egan Bernal a aussi montré toutes les qualités d’un coureur cycliste complet et à la tête de la puissante équipe britannique Ineos (ex-Sky) dont sont issus les vainqueurs du Tour de France depuis cinq ans il a notamment mis à profit la méforme de son coéquipier Geraint Thomas, le tenant du titre qui termine deuxième cette année.
Né et élevé dans un milieu modeste à Zipaquirá dans les Andes colombiennes, Egan Bernal a débuté par le VTT puis il est passé au cyclisme sur route avant d’entamer des études de journalisme qu’il a abandonnées pour devenir cycliste professionnel en Europe, remportant le Tour de l’Avenir en 2017, le Tour de Californie en 2018 puis Paris-Nice et le Tour de Suisse en 2019.
« Le Tour de France est si grand que ce serait irrespectueux de dire que je vais le gagner » déclarait en début d’année le jeune prodige humble et discret mais dans cette édition 2019 il a su saisir sa chance avec détermination pour décrocher le Graal du cyclisme, un exploit que la presse colombienne compare au prix Nobel décerné à son compatriote Gabriel García Márquez en 1982.
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