Samedi 23 Novembre

Les Chiliens rejettent le projet de nouvelle Constitution

Les Chiliens rejettent le projet de nouvelle Constitution

Un refus clairement affirmé lors du référendum ce dimanche 4 septembre.

Le projet de Constitution très progressiste rejeté par 62 % des suffrages exprimés prévoyait la création de nombreux droits sociaux et culturels ainsi que l’instauration de nouvelles modalités de démocratie directe, une large décentralisation et la suppression du Sénat.

Le texte avait été rédigé par une Convention constituante élue en juin 2021 à la suite du référendum d’octobre 2020 au cours duquel près de 80 % des suffrages s’étaient exprimés en faveur du « oui » au changement de Constitution.

Cette Convention constituante était dominée par les partis de gauche et des personnalités indépendantes issues de la mobilisation populaire massive d’octobre 2019 durant laquelle des millions de membres des classes moyennes et populaires avaient exigé des réformes profondes.

Le projet de nouvelle Constitution finalisé le 4 juillet dernier a fait l’objet d’intenses débats et de critiques virulentes de la part des formations politiques de droite mais aussi de larges secteurs de l’opinion publique, portant notamment sur le caractère « plurinational » de la République chilienne.

Le rejet de ce projet exprimé ce dimanche par une large majorité de Chiliens affaiblit le jeune (36 ans) président de gauche Gabriel Boric élu en novembre 2021 et entré en fonctions il y a six mois, engagé dans le mouvement social de 2019 et partisan de l’approbation de la nouvelle Constitution.

Gabriel Boric (photo de Une) souhaite engager des discussions avec les différentes forces politiques afin de définir les modalités et le calendrier d’un « nouveau processus constitutionnel », correspondant à la volonté de changement nettement exprimée lors du référendum d’octobre 2020.

Le Chili entre toutefois dans une période de grande incertitude, notamment parce que certains acteurs politiques préfèreraient conserver et réformer par voie parlementaire la Constitution actuelle promulgué en 1980 par le régime militaire d’Augusto Pinochet (1973-1990).

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