Le souverain pontife fait acte de repentance pour le rôle de l’Eglise catholique dans les abus commis contre les peuples autochtones du pays.
Ce lundi 25 juillet, au premier jour d’un voyage au Canada qui doit durer toute la semaine, le pape François a demandé « humblement pardon pour le mal que tant de chrétiens ont commis » contre les peuples autochtones.
Ces derniers, qui forment aujourd’hui 5% de la population du pays, ont été visés de la fin du 19e siècle aux années 1990 par une politique d’assimilation brutale à travers notamment un réseau de 139 pensionnats pour enfants administrés principalement par l’Eglise catholique.
Environ 150 000 enfants ont été internés dans ces institutions où ils ont subi des violences psychologiques et physiques – plus de 6000 en sont morts – et ont fait l’objet d’une véritable « destruction culturelle » selon les mots du pape.
Il s’est dit « affligé » de cette « erreur dévastatrice incompatible avec l’Evangile » et il consacrera l’essentiel de son séjour canadien à des rencontres avec les leaders des peuples autochtones et d’anciens élèves des pensionnats.
La politique d’assimilation forcée, reconnue comme « un génocide culturel » par une commission d’enquête canadienne, a déjà conduit les autorités du pays à présenter leurs excuses aux peuples autochtones et à leur verser plusieurs milliards de dollars au titre de réparations.
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