L’affaire de l’AEX Nelson sur le fleuve Kourou opposant notamment la Compagnie des Guides de Guyane à la compagnie minière Trajan sera jugée le jeudi 6 juin prochain à 9h30 devant le Conseil d’Etat.
Les opposants à cette AEX s’étaient dits déterminés «à aller jusqu’au bout de cette procédure” et avaient indiqué leur intention de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’Etat en cas de rejet de leur référé-suspension (Guyaweb du 10/01/2019).
En effet, arguant de la défense de l’eau potable et des activités professionnelles et de loisirs ainsi que de la préservation du bassin versant du Kourou et du respect des Zones de Droits d’Usages Collectifs, les requérants avaient demandé à la justice administrative de « suspendre l’exécution de l’arrêté du 1er octobre 2018 par lequel le préfet de la Guyane a autorisé la Sas Trajan à exploiter une mine d’or sur la Crique Nelson à Kourou ».
Mais le Tribunal administratif de Guyane, se prononçant non sur le fond mais sur l’urgence, avait conclu le 11 janvier 2019 que celle-ci n’était pas caractérisée (Guyaweb du 11/01/2019). Le Tribunal administratif avait souligné “qu’une inspection menée par l’administration 10 jours après le début de l’exploitation du site minier d’un km²” avait constaté que «les digues étanches, d’une stabilité et d’une hauteur suffisante, faisant l’objet d’un contrôle quotidien, permettent de limiter tant les risques d’érosion et de ravinement que les risques d’inondation.» Dès lors la requête de suspension des travaux de la société minière SAS Trajan sur la crique Nelson avait été rejetée.
Guyane Nature Environnement, l’un des sept requérants avec l’association T’Leuyu, l’association Compagnie des Guides de Guyane, l’association Saramacas Papakaï, la Sarl Wapa Lodge, la Sarl Camp Cariacou et la Sarl Canopée Guyane, s’était insurgé contre cette décision: « Alors que les travaux d’exploitation alluvionnaire avaient débuté dès le lendemain de la signature de l’arrêté préfectoral, le Tribunal administratif n’a pas daigné suspendre l’activité minière sur la crique Nelson, estimant que la condition d’urgence n’était pas remplie. Néanmoins, le consortium des associations environnementales, amérindiennes et touristiques ne compte pas en rester là ».
Cinq mois après la décision du juge des référés ayant rejeté la requête en suspension, le pourvoi sera examiné par le Conseil d’Etat le 6 juin prochain
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28 commentaires
On croise les doigts pour une décision qui épargnera le fleuve Kourou de cette activité d’un autre siècle…
Tout à fait d’accord. Laissons œuvrer les petites artisans qui travaillent à l’ancienne, à la lance monitor et au mercure. De plus, cela favorise les circuits courts : on peut acheter l’or de la main à la main. Et l’animation créée en forêt : ouverture de débits de boissons et de supérettes, de pistes de quad et de piscines boueuses. Sans parler de l’élimination des nuisibles : tous les animaux sont décimés dans un rayon de 50 km autour des camps.
Les exploitations légales n’offrent pas tous ces avantages. De plus, lorsqu’elles ont purgé un coin de forêt de son or, qu’il a été revégétalisé, il n’intéressera plus personne. Plus de boites de nuit, plus de carnage sur la faune, plus de dépôts d’ordures. Même pas de mercure abandonnée derrière elle. L’horreur.
L’activité de Saluda signifie l’activité sous toutes ses formes. Y compris sa forme « légale » que vous essayez de vendre par ce coup de pub enchanteur à contre-temps.
Sinon, la démarche des opposants est la démonstration multilevel des aberrations du pb statutaire. Chut et bienvenu en Guyabsurdistan.
@jason973 Une exploitation légale engendre l’ouverture de dizaines de petits chantiers illégaux dans ses alentours, souvent supervisés par des employés de la mine légale, voir même carrément par l’exploitant lui même.
La totale pour l’environnement.
Pas besoin d’aller loin de Cayenne pour constater cela.
L’or est là et sera exploité de toute façon, soit légalement, soit illégalement. Aucune notion de coup de pub et encore moins à contretemps. La question est d’une actualité brûlante.
Et les dizaines de chantiers illégaux générés par chaque chantier légal sont aussi une réalité. Mais lorsqu’une zone est enfin débarrassée de son or, elle peut espérer retourner à son état naturel. Toutes les zones aurifères du globe sont passées par là.
Si vous laissez au contraire prospérer les chantiers illégaux, qui ne font qu’écrémer les zones les plus riches à chaque passage, le massacre se poursuivra jusqu’au siècle prochain.
Est-ce vraiment ce que l’on souhaite ?
Meme un ecolier de primaire pourrait comprendre que tout ce que prennent les illegaux ne sera pas pris par les mineurs legaux et que par consequant le fait qu il y ai proximite geographique entre eux, ce n est pas surement pas au benefice des legaux, bien au contraire.
Prennons comme exemple quelque chose de bien simple pour que les esprits etroits puissent comprendre : le marche au poisson de Cayenne. Les poissonneries legales du MIR et a 300m des vendeurs sur le trottoir.
Pensez vous que c est parceque il y a conivence ??? Que ce sont les poissonniers qui demandent aux revendeurs a la.sauvettes de leurs prendre des clients ??
Ces vendeurs a la sauvettes sont au meme endroit parceque ies clients sont au meme endroit tout simplement !!!!
Si les illegaux collent aux basques des legaux c est parce ce que la ressource est localise dans le meme secteur
Pas besoin d avoir fait math sup. pour comprendre ca.
De plus les.illegaux.prosperent encore.plus la ou il y a acces. Ce.sont a.80% des pistes ONF ouvertent pour les forestiers et non pour les mineurs.
Et je n entend personne demander aux forestiiers d arreter leurs activites car cela favorise l orpaillage clandestin.
Faut bien se renseigner avant de donner des avis farfelus
@jason973 Aucune zone aurifère ayant été exploitée ne retrouve son état naturel. Même après plusieurs milliers d’années (cf aurières gauloises et mines romaines, etc…)
Et pourtant ces exploitations se faisait manuellement.
Croyez vous sincèrement que des flats entièrement retournés, avec des cours d’eau complètement détournés, et la disparition des essences forestières typiques à ce zones vont retrouver leur aspect naturel plus vite que les aurières gauloises qui se voient toujours aujourd’hui comme un nez en pleine figure ?
Si l’on suit votre raisonnement, il faudrait exploiter tout l’or de Guyane pour enfin en finir ? A ce moment là, autant lâcher une trentaine de bombes nucléaires sur le territoire, car 70% de la Guyane recèle de l’or à des teneurs rentables aujourd’hui ou demain si la valeur boursière du métal jaune est quadruplée.
Rappelons également que cet or est actuellement exploité en totale violation des droits internationaux, notamment ceux des peuples autochtones, qui pourraient très bien exiger de l’État Français une indemnisation pour l’exploitation sans consentement de ressources sur leurs terres ancestrales…
Plus qu’un raisonnement, il s’agit d’un constat : l’or est là, et il sera exploité.
Vous avez raison d’invoquer les mines antiques. L’or des Gaules a été méticuleusement pillé par les romains, de façon manuelle certes, mais pendant des siècles. Pratiquement tout l’or alluvionnaire a été récupéré.
On ne peut pas dire que le pays soit pour autant ravagé par ces mines, que vous reconnaissez peut-être dans le paysage, à condition de savoir précisément où elles se trouvent. Imaginez la même chose sous notre végétation …
La remise en état des sites ne devait pas être un souci pour les romains, mais en est bien un pour nous. Il faudrait plutôt lutter pour que ces obligations soient remplies par les opérateurs légaux, ce qui a mon sens serait bien plus efficace que de détruire des camps reconstruits dans la journée.
Quant à l’utilisation de l’atome et les droits autochtones, ce sont des sujets bien plus vastes encore que l’exploitation de l’or.
Jason
Vous avez bien raison de constater que PUISQUE l’or est là, il sera (obligatoirement) exploité. De la même manière que l’ayitizasyon de la Guyane est inéluctable.
Votre tort est de l’accepter, par défaut d’en admettre les causes et de les remettre en question. Au lieu de cela, vous nous servez encore le discours convenu et les amalgames habituels.
Ainsi, la question de la remise en état des sites est un sujet sans importance. D’abord et accessoirement, nous savons très bien que les instances publiques sont incapables d’en assurer l’effectivité. « faudrait plutôt lutter pour que ces obligations soient remplies par les opérateurs légaux » – dites vous-même, sans révéler que le besoin de cette « lutte » est une aberration en soi, une preuve de l’ineptie du système actuel.
Ensuite et surtout, l’impact véritable est indépendant de l’état des sites abandonnés. On en a déjà discoursyonné plus que nécessaire, soit vous le comprenez soit vous ne comprenez rien aux questions essentielles – en quoi vous rejoignez la quasi totalité des énergumènes « décideurs » qui mènent le pays vers le désastre.
Et encore une fois, il n’est non seulement erroné mais aussi profondément malhonnête de tirer un argument de l’existence de l’orpaillage klando en faveur de l’orpaillage « légale », la question de fond se situant bien plus en amont, dans la nature de l’activité et des conséquences, et non pas dans sa forme légale ou prétendument « contrôlée »
L’ampleur et persistance de l’orpaillage klando et la difficulté de l’éradiquer démontre plutôt l’anachronisme de la situation de la Guyane – de par son statut politik, bien entendu.
Du reste et pour ces raisons, d’accord avec vous : l’or sera exploité, ce qui précipitera la déchéance de la Guyane. Ce qui n’est pas une raison d’argumenter pour, ou de l’accepter sans rien dire : il existe des impératifs supérieurs – qu’importe que la plupart les ignore.
Je n’ai aucun tort d’accepter cette situation. Je la vis tout simplement. Rien de ce qui a été entrepris jusqu’à maintenant n’a fonctionné.
Ni les opérations militaires, ni la prise des armes par les habitants, ni les nombreux reportages dans les médias ne changent quoi que ce soit. Tant que vous pourrez tenir dans le creux de votre main le prix d’un 4×4 (un grand verre d’eau de 30 cl pèse 6 kg s’il est rempli d’or, soit plus 220 000 euros au cours d’aujourd’hui) aucun « impératif supérieur » n’empêchera quiconque d’aller chercher la poudre d’or partout où elle se trouve.
L’angélisme des associations œuvrant soit disant pour la défense de la Nature ne font que pérenniser une situation hors de contrôle.
Penser résoudre le problème en écartant à grand renfort médiatique une des solutions me parait parfaitement illusoire.
En revanche, créer des vraies filières structurées pour l’exploitation et la remise en état des sites, former des conducteurs d’engins, des pyrotechniciens, des chimistes, repenser la répartition des taxes, qui pourrait se traduire par la création de formations sur notre sol, … serait autrement plus ambitieux que les sempiternels larmoiements sur les méfaits d’une filière qui ne s’éteindra pas en bloquant systématiquement tous les projets légaux.
« Rien de ce qui a été entrepris jusqu’à maintenant n’a fonctionné »
Exacte, et remarquez : pas que concernant l’éradication de l’orpaillage… Rien de ce qui a été entrepris jusqu’à maintenant n’a fonctionné dans le domaine économique (à part la seule activité spatiale en dehors du champ économique)
« L’angélisme des associations œuvrant soit disant (Pourquoi soi-disant ?) pour la défense de la Nature ne font que pérenniser une situation hors de contrôle »
Non, vous vous trompez ou vous êtes de mauvaise foi. Votre raisonnement est tordu et scandaleusement faux : ce ne sont pas les défenseurs de l’environnement qui pérennisent une situation hors de contrôle, mais les erreurs politik et administratives cumulées depuis 27 ans et l’incapacité conséquente de « l’Etat » d’y remédier. Les associations ou d’autres civiles ne sont en rien responsables de la situation et des défaillances régaliennes. La lutte contre l’orpaillage klando ne peut être en aucun cas liée à la question de l’orpaillage légal et il est tout de même très osé d’affirmer que l’orpaillage « légale » constituerait une des « solutions » à l’orpaillage klando. (Vous allez me dire, yaka les légaliser tous et v’là le boulot, hein ?)
(Nous savons depuis un quart de siècle que la différence entre le klando et le « légale » tient à l’épaisseur d’un papier de cigarette… on avait point besoin de ce gendarme pour le découvrir en 2005…)
« créer des vraies filières structurées » vous ne saisissez pas les conséquences de ce que vous proposez.
primo, il est très improbable qu’une telle structuration puisse se réaliser à la lumière de la réalité/expérience lokal (incompétence, corruption)… Songez à votre première phrase…
secundo, la réussite d’une telle structuration serait LA catastrophe majeure pour la Guyane. On a déjà radoté le pourquoi.
Manifestement, vous faites partie de ceux qui ne voient pas la valeur de cette nature et encore moins les formidables possibilités qu’elle offre. Vous êtes la majorité et c’est dommage.
Contrairement à ce vous affirmez gratuitement, je vois tout à fait la valeur de la Nature, qui est mon horizon quotidien. Je vois aussi les ravages engendrés par l’orpaillage au quotidien.
Quand j’affirme que les associations œuvrent soi-disant pour la Nature, c’est qu’elles semblent bien déconnectées de la réalité du terrain. Penser la préserver en faisant tout pour que status quo persiste est, je le répète, illusoire. La destruction continuera de plus belle, puisque plus personne ne sera concerné par ce qui se passe en forêt.
Se cacher derrière les défaillances de l’état est aussi bien pratique et permet de se dédouaner à bon compte. Autrement dit, continuer à ne rien faire, en attendant un hypothétique changement statutaire, qui ne réglera évidemment rien puisque corruption et copinage se déchaîneront de façon bien pire. Le Surinam en a été un parfait exemple, menant à une terrible guerre civile.
Tout ce que vous proposez est donc d’attendre et nous en revenons à mon premier constat. Vous choisissez l’exploitation illégale, en affirmant qu’il s’agit de la meilleure solution. C’était l’objet de mon premier post.
Sauf escroquerie intellectuelle, personne dans ce fil de discussion n’a « choisi » l’exploitation illégale et encore moins affirmé qu’il s’agissait d’une solution, à fortiori la meilleure. Et plutôt que de s’inspirer du Surinam, on peut prendre exemple sur le Costa Rica.
Ja ja, vous voyez la valeur de la Nature et les ravages de l’orpaillage, c’est pourquoi vous proposez toute une filière… Vous êtes bien fonctionnaire sans formation ingénieuse.
Non, les protestataires ne pensent pas que la situation actuelle préserverait la nature. Non, ils ne choisissent pas l’exploitation illégale et n’affirment pas qu’elle serait la meilleure solution.
Inutile d’être malhonnête.
Non, les protestataires ne veulent surtout pas de la situation actuelle, « continuer à ne rien faire ». Les « ayatollahs de l’environnement » (vous le connaissez ?) réclament l’éradication de l’orpaillage klando (depuis un quart de siècle) et ne veulent pas en rajouter avec sa forme « légale » tout aussi décrédibilisée et objectivement incongrue sur ce territoire.
« Se cacher derrière les défaillances de l’état est aussi bien pratique et permet de se dédouaner à bon compte »
Vous délirez. Dites, à qui appartient le pouvoir régalien et la tâche de l’ordre public, la défense du territoire ? Aux Martiens ou aux Grenouilles de Sirius ? Ah je sais : aux « Guyanais », hein ? A ces foutus « Guyanais » qui n’arrivent pas à défendre les frontières de la Guyane, comme le fut écrit ya peu…
Ne faites pas dans la manip à deux balles, compère Jason. Notez donc que ces tâches appartiennent aux services de l’exécutif qui fait d’ailleurs plus, bien plus, bcp trop plus… comme vous pouvez le voir sur résultat… Oui, c’est le résultat.
Non, je ne propose pas d’attendre. Ca fait un bail que je vous invite à comprendre les raisons de l’échec permanent de ce pays (échec dans lequel l’orpaillage klando et sa la persistance ne sont qu’un détail) qui se cristallise à présent dans cette impuissance intellectuelle qui se rabat sur n’importe quelle co…erie sous prétexte de dvpt, y compris sur « l’industrie » de l’or ou sur les « routes de l’intérieur » – et qui ne sait que faire avec l’incroyable ouverture élyséenne (le gvt étant tout aussi désemparé devant la Guyane que sa CTG…)
Quand vous aurez compris les raisons de l’échec, vous pourrez commencer à appréhender ce que devrait être un changement statutaire qui reste, en effet, moins qu’hypothétique – précisément parce que vous ne voyez pas les raisons…
Il est vrai que la proximité géographique, historique, culturelle et surtout linguistique du Costa Rica et de la Guyane m’avait échappé. On peut se demander pourquoi j’ai choisi un pays du plateau des Guyanes comme référence.
Quant à évoquer les délires de son interlocuteur, tout en parlant des grenouilles de Sirius est assez savoureux.
Bref, la pauvreté des arguments ne fait que démontrer l’indigence des solutions proposées.
Je le répète depuis le début de cet échange, la situation ne fait qu’empirer dans la forêt guyanaise. Penser avoir remporté une victoire pour la fermeture de tel ou tel site légal est pire que de l’escroquerie intellectuelle : c’est se bercer d’illusions. Les clandestins investiront immédiatement la place et fera plus salement ce que les entreprises légales font déjà. La victoire est à eux.
Au cours actuel, chaque crique et chaque filon sera retourné autant de fois que nécessaire jusqu’à ce qu’il ne reste rien. Là où un opérateur légal le fera en une seule fois, avec des normes qu’il convient de faire respecter, les garimperos reviendront dix fois s’il le faut, laissant à chaque fois un champ de ruines derrière eux. Vous ne proposez aucune autre alternative. Si ce n’est celle de se cacher derrière son petit doigt, avec en plus le sens du devoir accompli : la Nature aurait été sauvegardée grâce à vous. La bonne blague.
Répondez plutôt à ma question sur l’appartenance du pouvoir régalien et la responsabilité conséquente, au lieu de sautiller sur l’illustration de votre divagation en la matière.
L’indigence est dans votre tête, Jason. D’après vous, la situation ne fait qu’empirer dans la forêt guyanaise pour cause de nombre insuffisant des opérateurs « légaux ».. C’est cela, la bonne blague…
Vlà la solution : 1. éradiquez l’orpaillage klando, 2. offrez de la perspective aux habitants de ce pays
Tel est l’ordre des choses avant tout baratin sur la supposée bienfaisance de votre orpaillage « légale » – qui fut le principal promoteur de son versant klando dès 1992 – et le reste encore
Que vous le sachiez ou pas.
Non, la Nature ne sera pas sauvegardée; Elle sera détruite à cause de votre incapacité d’agir efficacement et dans l’ordre…
Mais bien sûr, voila LA solution a laquelle personne n’avait pensé : éradiquer l’orpaillage clandestin.
Et en les menaçant d’un changement statutaire, les garimperos vont s’enfuir dans le plus grand désordre.
Il est temps d’éteindre votre clim et de sortir dans la vraie vie. Pourquoi ne pas pousser jusqu’à faire une ballade de quelques jours en forêt ? Nous reparlerons de tout ça quand vous aurez rencontré une demi douzaine de criques pelées à vif et les infrastructures routières tentaculaires dans cette forêt que vous entendez protéger.
Vous êtes à l’image de ce que j’appelle les pseudo défenseurs de la Nature : discourir sans fin sur des sujets que vous ne maîtrisez pas et être persuadé du bien-fondé de vos prises de position, sans même comprendre que vous n’êtes que les garants d’un immobilisme cher aux corrompus de tout poil.
Chiche, me vlà invité à connaître la Guyane. Je fais tjs abstraction de l’anonymat mais serais curieux cette fois-ci..
Bref, les opposants à l’orpaillage ne comprennent rien à rien, moi le premier, et sont les garants d’un immobilisme source de la corruption.
Et sont les responsables de l’orpaillage klando aussi.
Pff On est au sommet. Allez voir un médecin.
Ma santé se porte très bien, merci. Assez en tout cas pour sillonner régulièrement la forêt et constater ce que vous semblez – vouloir ? – ignorer. D’où la proposition de la balade, qui vous éviterait de parler dans le vide.
Vos raccourcis sont sidérants de nullité. Si vous vous sentez responsable de l’orpaillage clandestin et de la corruption, on ne peut effectivement pas faire grand’chose pour vous.
En revanche, si vous vouliez arrêter d’hurler avec les loups sur les entreprises légales, et comprendre que leur disparition, loin de régler le problème, ne fera que laisser les coudées franches aux clandestins, le débat aura au moins eu un sens.
Ni le changement statutaire, ni les vœux pieux ne feront disparaître l’or. Il va bien falloir trouver autre chose et essayer d’en faire un atout plutôt qu’une malédiction.
Jason, il vous manque des préalables d’ordre moral et/ou intellectuel pour une conversation constructive. Vous êtes une démonstration à vous tout seule. Las de vos dérobades.
Si les préalables sont d’être de votre avis, vos conversations doivent être un tantinet ennuyeuses.
Quant à mes dérobades, vos préalables intellectuels auront bien compris que l’objet de ce fils est l’orpaillage, et non pas vos obscures considérations anti étatiques fourre-tout dans lesquels vous souhaitez entraîner vos interlocuteurs, avec des petits k partout pour faire couleur locale.
Je ne veux vous entraîner nulle part, m’en fous où vous en êtes. Je me contente de contredire vos absurdités et votre basse manipulation anti-citoyens.
Ce, même si je sais le combat pour la forêt perdu.
orpaillage = objet de quel fils ? Que racontez vous encore ?
Laissez tomber les préalables, trop loin pour vous. Et ne contestez pas la personne de votre interlocuteur en guise de réponse – c’est particulièrement naze derrière votre anonymat.
Je ne me suis pas donné la peine de corriger vos innombrables fautes, vous vous êtes empressé de pointer la mienne. Il s’agissait du fil de cette conversation, et non du fils, ce qui vous a un peu perdu manifestement.
Quant aux jugements de valeur sur l’interlocuteur, entre vos commentaires condescendants sur la capacité de compréhension et votre invitation à voir un médecin, vous êtes particulièrement mal placé pour vous en faire l’arbitre.
Vous n’avez en rien contredit mes absurdités, puisqu’il n’y en a pas. Et votre maigre tentative de solution à base de yaka (yaka « éradiquez l’orpaillage klando » !) montre l’indigence de votre prise de position : Il faut taper sur la filière légale, car cela va résoudre le problème de l’orpaillage en Guyane. Et surtout l’ériger en victoire. Les clandestins vous en sont gré.
Ne vous en faites pas de mauvais sang pour le fils, je me suis effectivement planté devant. Pour le reste il est vraiment inutile de saturer le serveur de Gw.
Il est vrai que vos derniers posts sont en tout point inutiles.
Je reviens sur la question de fonds, à savoir est-il vraiment productif de se battre contre les opérateurs légaux, et en particulier contre ceux qui sont adossés à de grands groupes, qui ont les moyens de structurer la filière, de proposer des formations et des emplois à nos jeunes ?
Car ce sont les seuls sur lesquels il existe encore un pouvoir de contrôle. Les clandestins se contentant de piller la ressource dans les pires conditions, en embauchant de la main d’oeuvre illégale.
En quoi poser la question serait « anti-citoyen » ? C’est une vraie interrogation à laquelle vous n’avez fourni aucune réponse. Si ce n’est l’habituel et bien commode amalgame filière légale = filière clandestine.
Il est vrai que tout échange avec vous paraît en tout point inutile. Non seulement vous manquez des préalables mentionnés mais surtout, vous n’en êtes pas digne. Vous ne discutez ni argumentez, vous brassez et mélangez dans tous les sens pour troller au max.
Vous faites perdre patience à un statut, troll Jason. Vous m’ennuyez.
Avec vous la question de fond est : êtes-vous aussi stupide de naissance ou vous prenez qqchose ?
Ou seriez-vous l’un de ces agents provoc’ volontaires (ou pas…) chargés de manipuler le public, faisant endosser aux « Guyanais » / défenseurs de l’environnement la responsabilité des échecs venus d’ailleurs ?
La question de fond – et non pas « fonds », ramassez-vous enfin – est de savoir si l’activité minière a-t-elle une place en Guyane ou pas. De savoir si la Guyane en a-t-elle un besoin absolument vital malgré le prix à payer.
C’est la question, par ailleurs légitime, courageux Jason anonyme.
Avec la question sous-jacente : que ferait-on si l’on N’AVAIT PAS l’or ?
L’existence de l’orpaillage illégal est sans rapport, c’est un fléau indépendant de la question de fond et de sa réponse.
Autrement dit, on ne tranche pas en faveur d’une activité PARCE QUE certains la pratiquent hors la loi. Vous comprenez ou c’est trop compliqué pour vous ?
Mais ce fléau n’est point indépendant de l’orpaillage légal, de tout ce que l’on en a connu et sous toutes ses formes, étant donné que celui-ci l’alimente voire s’alimente de l’activité klando.
Ce n’est pas un amalgame entre filières légale et clandestine, Jason. C’est un fait, une question réglée, reconnu dès 1994 et finalement admise par la gendarmerie ya 13 ans à cela. Point barre.
Vous comprenez ou radotez encore votre propagande sur la bienfaisance de l’activité légale contre la klando ? allant jusqu’à m’accuser (et les contestataires de l’orpaillage) de faire perdurer les klandos ? Vous êtes un malade, troll Jason.
Votre « structuration de la filière » (= le lâchage d’orpailleurs « légaux » sur la forêt) serait une catastrophe définitive pour la Guyane. On a déjà étayé les raisons, sans voir le moindre argument contre et encore moins une garantie opposable quelconque.
(Enfin, cata définitive jusqu’à ce que les autorités ré-comprennent la situation et re-bloquent le cirque jusqu’au prochain retournement…comme ça se fait par cycles de 6-7 ans…)
Au passage, de quel droit voulez-vous « structurer la filière » – avec le pognon des autres ? Songeant aux 600 000 Euros de subvention PAR emploi créé (pour seulement 10-12 ans) par votre « grand groupe qui a les moyens de structurer la filière ».
Répétez-moi, QUI a les moyens ?
Ce n’est pas votre question tendancieuse qui est « anti-citoyen », mais vos insinuations répétées par lesquelles vous attribuez aux citoyens contestataires une responsabilité dans l’orpaillage clandestin.
Sale petite propagande à la poubelle qu’est la vôtre.
Vos remarques désagréables sur le chgt statutaire ne démontrent que votre ignorance : actualisez-vous, EMacron a admis l’idée qq mois plus tard… et RAlexandre a déjà fait sa pirouette en fonction…
Sur le plan perso, vous avez un culot sans limite de mettre en doute ma connaissance de la Guyane tout en revendiquant la votre, derrière votre anonymat. Ayez au moins le courage de votre figure quand vous vous adressez à moi de la sorte, troll Jason.
Encore de l’invective inutile, bien des lignes haineuses qui alourdissent quelque peu votre prose. Votre argumentaire est effectivement assez proche de celui du troll.
Et tout ça pour noyer le poisson. Car vous prenez toujours le problème à l’envers : la catastrophe est là et il faut y remédier. Et que proposez vous pour l’enrayer ?
Vous faites état de nombreuses réunions ayant débattu du problème. Votre argumentation devrait donc être claire, et bien rodée. Au lieu de cela, vous mettez en doute l’intelligence de votre interlocuteur, taper sur les opérateurs légaux et renvoyer le tout à un changement statutaire qui réglera tout.
Autrement dit, vous égratignez la face visible de l’iceberg. Pendant ce temps, la forêt est dévastée, mais votre conscience est intacte. J’ose (comment est-ci possible ?) mettre en doute votre connaissance de la Guyane car l’urgence de ce qui s’y passe vous échappe complètement. Avez-vous seulement réalisé la ballade que j’ai osé vous proposer jusqu’à une crique orpaillée à mort ?
Avez toute la faune et la flore dévastée ? Avec les monceaux d’ordures, de bidons crevées, de l’huile et du gazole partout, des nappes d’eau stagnantes ?
Et ce ne sont que les parties visibles. Corruption, prostitution, intimidation, menaces de mort, sont les lots quotidiens des populations en contact avec ces charmants orpailleurs. Alors une structuration de la filière ? De quel droit ? Laissons ces populations vivre un enfer au quotidien.
Quant à la question de savoir si l’activité aurifère a une place en Guyane ou pas, elle frise le ridicule. Un garimperos gagne en une semaine le salaire d’un mois dans son pays d’origine, quand il a la chance d’avoir un travail. Et vous pensez sérieusement que ça va s’arrêter ? Parce que vous en avez décidé ainsi ? C’est d’ailleurs à ça que l’on reconnait les grands hommes : plier la réalité à leur volonté.
Mais vous avez raison, il faut me corriger sur le fonds. Au moins ça vous oblige à surveiller votre orthographe et nous évite vos ridicules petits k. Grand homme.
L’ exploitation minière légale a longtemps été le second secteur économique après le Cnes, et l’est peut être encore, mais l’Insee n’en parle plus, à la botte des écolos, comme notre président.
La mine, c’est pourri et ça ne rapporte rien, ça c’est le discours à la mode.
Légaux et illégaux main dans la main ?? Çà c’est pour ceux qui ne sont jamais en foret, les illégaux nous volent la ressource, puis notre carburant, nos ravitaillements et quand ils sont trop à la ramasse, ils nous braquent. Mais vous avez raison, c’est nos meilleurs potes !!!
Dégâts irréversibles après exploitation légale réhabilitée ? Pareil, il faut aller voir avant de causer.
Dégâts des illégaux ? Tout simplement impressionnants, comme l’a décrit Jason, vous pouvez y rajouter des centaines d’épaves de voitures abandonnées et brulées sur toutes les pistes, comme dans un pays en guerre. Chaque voiture c’est carburant, huiles, batteries au plomb et diverses merdes directement déversées dans la nature. Allez donc faire un puits sur un site travaillé par les clandestins et vous en retirerez immanquablement du mercure liquide tellement ils en balancent, jour et nuit, 7 jours sur 7 pendant que vous sirotez votre ti-punch en vous donnant bonne conscience entre bobo-écolos.
Emplois subventionnés ? Malhonnêteté discriminatoire. Le Cnes n’a pas de subvention ? Le BTP, le Bois, la pêche n’ont pas de subvention ? Les fonctionnaires et les 40%, c’est quoi ? Air Guyane et subventionné, tout est subventionné en Guyane, sinon, il n’y aurait RIEN ! Et tout pollue aussi, la fusée, les avions, l ‘habitat « spontané » et ses tonnes de matières fécales rejetées directement dans la nature et interdisant toute baignade sur les plages !
Alors vous, les donneurs de leçons, les grands sauveurs de la nature, les détenteurs de LA solution, si vous êtes si impliqués, si courageux, retroussez vos manches et prenez votre courage à 2 mains pour aller luter la où ça craint vraiment, et surtout, cessez de mettre tous les gens qui vivent de l’or dans le même panier, cela prouve tout simplement que vous n’y connaissez rien.