La classe politique est-elle complice des garimpeiros ?
Quasiment un an après l’« embuscade mortelle » par la bande à Manuelzinho qui avait ôté la vie à deux militaires Harpie sur le site minier de Dorlin, le cours de « l’hypocrisie » politique sur la question de l’orpaillage illégal se maintient à des taux élevés ont démontré plusieurs intervenants au cours d’une conférence programmée jeudi par le WWF. « C’est un trou de verdure où chante une rivière ». Ou chantait une rivière. Les flots de celle-ci étant depuis bien longtemps troublés par une « activité sordide » qui a transformé a jamais le secteur de Camopi. Parfois, l’eau limoneuse des fleuves…
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A nouveau un bon article de fond qui contribue à approfondir notre connaissance des sujets de société, bravo !
Merci Gérard Police pour ces RDV, textes et réunions …. Et où se cachent donc les « Parrains » qui commanditent les assassinats de ceux qui se révoltent et de ceux qui doivent aller au Charb … Non, pardon à l’Or lorsque leurs papiers sont confisqués …
??? Que d’hypocrisies chez ceux que cela ne dérangent pas car à l’époque m’étant rendu à Ipoussin pour Canal +, on a trouvé tous les produits des super marché de Cayenne !!!
http://www.avaaz.org/fr/petition/La_fin_de_lorpaillage_clandestin_en_Guyane/?copy
Merci pour cet article.
En échange, un autre article que m’a inspiré la même conférence WWF, approfondie par un entretien avec Gérard Police : http://www.slate.fr/story/74633/bresil-pillage-or-guyane
Le problème de l’orpaillage est avant tout celui de la pauvreté économique et du manque d’éducation des habitants des 4 états les plus pauvres du Bresil. La seule façon de décourager l’orpaillage, ce n’est pas de militariser la forêt face à des gens qui sont dans une telle misère qu’ils ne craignent rien, faute d’un autre lendemain que celui promis par l’or; la seule solution c’est de construire des écoles, afin de donner un métier et un avenir autre que le garimpo et la prostitution à une jeunesse qui ne peut pas espérer travailler sur des territoires forestiers qui ne peuvent se développer industriellement. Le problème est que c’est déja le souci incompris d’une Guyane incapable de former ses jeunes et qui doti faire face, comme l’amapa au chomage et à l’impossibilité de répondre localement à la demande d’emplois qualifiés.
L’orpaillage est un fléau qui nécessite une vision humaniste dépassant le simple cadre égoïste des frontières. Pour compenser l’impossibilité d’industrialiser et financer les écoles dont toute l’amazonie a besoin pour ses jeunes, il faut commencer par négocier auprès de la communauté internationale l’importance vitale de la forêt, des fleuves et leur protection et en obtenir le financement. Il faut aussi raisonner en matière globale de territoire et comprendre que seul aucun pays ne fera rien. C’est seulement dans une politique commune et non égoïste entre pays voisins qu’on pourra sortir de cette situation dramatique et explosive.