La ministre de la Culture interpellée sur le patrimoine précolombien du site de la Montagne d’or
En marge de la visite ministérielle du Camp de la Transportation à Saint-Laurent vendredi dernier, des membres de la Jeunesse autochtone et du Collectif des premières nations ont échangé avec le directeur de cabinet de la ministre de la Culture, puis avec la ministre Françoise Nyssen elle-même. Leur principale préoccupation portait sur les vestiges précolombiens dont la présence sur le futur site minier de la Montagne d’or a été attestée par une étude d’impact archéologique réalisée par l’INRAP. L’archéologue spécialiste de l’Amazonie Stephen Rostain a également exprimé ses inquiétudes dans une lettre adressée à la ministre. En novembre-décembre 2016, l’INRAP…
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4 commentaires
respect total aux vestiges précolombiens: les Jeunesse Autchtone et Collectif des premières Nations sont dans leur rôle de défendre les sites de leur propre passé !
Incroyable que des brutes puissent détruire la forêt et les vestiges précolombiens pour in-fine enrichir des actionnaires au Canada et en Russie …. dans quel monde de sauvages vivons-nous ?
Pourquoi ne pas regarder le problème par son côté positif ? Les compagnies minières disposent de capitaux colossaux, bien plus que l’INRAP n’en aura jamais. Alors, pour le bien de l’archéologie précolombienne, pourquoi ne pas exiger la mise en place d’un programme ambitieux, avec utilisation de radar à pénétration de sol, de Lidar, de constitution d’équipes internationales, notamment brésiliennes, qui sont très en avance sur nous en ce domaine, formation des jeunes à l’archéologie … Bref, lancer une vraie dynamique, qui ne pourra que s’étendre car ces vestiges sont omniprésents en Guyane, et pour le moment presque complètement ignorés.
L’archéologie est une discipline encore jeune en Guyane (une quarantaine d’années), mais elle est essentiellement celle des civilisations précolombiennes. Alors oui, elle n’est sans doute pas assez enseignée à l’école, ni mise en avant, mais elle existe bel et bien, ce dont témoignent d’ailleurs les publications de Stéphen Rostain.
Mais qui veut encore de ce projet à part les multinationales et Macron ?