Samedi 23 Novembre

Les mauvais chiffres de la lutte contre l’orpaillage illégal dans le parc amazonien de Guyane

Les mauvais chiffres de la lutte contre l’orpaillage illégal dans le parc amazonien de Guyane
Informations et révélations Guyaweb

Papaïchton avait connu une recrudescence de sites aurifères illégaux entre fin janvier et fin août 2018, avait précédemment révélé Guyaweb. «Avec 25 sites illégaux, le nombre de site d’orpaillage connaît une forte hausse à l’échelle de la commune par rapport au survol de janvier 2018.», notait alors le bilan du parc relatif à la mission de fin août, remis validé aux administrateurs en novembre dernier. Cela correspondait à 7 sites de plus que fin janvier 2018 sur le territoire de Papaïchton. Il y en avait 18 à l’époque. Soit une hausse alors de près de 39% entre deux missions. Il…

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41 commentaires

  • Francois

    cet or est vraiment maudit – et l’orpaillage une bien vilaine activité destructrice ! Légal ou illégal, l’orpaillage abime et détruit notre péyi plus ou moins pareil. Demandons avec insistance aux autorités étatiques d’utiliser l’armée (comprenez: la légion étrangère) pour éradiquer ces multiples chantiers d’orpaillage « illégal » – je suis conscient de demander quelque chose de violent, mais la destruction dans le PAG m’insupporte après tant d’années.

  • Morvandiau

    Je suis du même avis que François, cette situation n’est plus tenable et supportable. La meilleure solution serait de mettre un terme à l’exploitation légale de l’or et de consacrer des moyens inédits comme la légion, pour une lutte sans merci contre l’orpaillage avec un arsenal législatif adapté et des stratégies sur le long terme.

  • raf973

    Bonjour
    En quoi mettre un terme à l’orpaillage légal serait une solution ?????
    C’est de mon point de vue le contraire qu’il faudrait faire. En effet, lisez l’article de la semaine dernière sur FG consacré à Kiko. Vous comprendrez ( bien que certains ont du mal) que la présence de légaux est utile pour la lutter contre ce fléaux.
    La solution serait peut être que nous reconnaissions qu’il y a des victimes civils ( et militaires des fois aussi malheureusement ) par empoisonnement et que cela porte atteinte à la vie de certains concitoyen et la on se déclare véritablement en état de guerre, ce qui de fait donne des moyens ( et de la légitimité de certaines opération plus radicales ) que n’ont certainement pas les personnes impliquées dans cette lutte actuellement.
    Une forte implication du Brésil serait également souhaitable. Ce n’est pas quelque chose de facile à solutionner mais je ne pense pas la solution vienne d’une interdiction totale de l’orpaillage qui n’aurait pas de sens …

  • FF

     » La solution serait peut être que nous reconnaissions qu’il y a des victimes civils ( et militaires des fois aussi malheureusement ) par empoisonnement et que cela porte atteinte à la vie de certains concitoyen… » énonce Raf

    https://www.guyaweb.com/actualites/news/justice/carences-de-letat-soulevees-en-matiere-de-lutte-contre-lorpaillage-le-president-du-tribunal-administratif-ayant-juge-laffaire-etait-le-directeur-de-cabinet-du-prefet-mancini-en-guyane/

  • GZ

    ??? La reconnaissance de l’existence des victimes civiles n’est en aucun cas une solution, mais un simple constat de l’évidence.

    « NOUS » la reconnaissons par ailleurs, c’est « EUX » qui ne la reconnaissent pas : https://www.guyaweb.com/actualites/news/justice/carences-de-letat-soulevees-en-matiere-de-lutte-contre-lorpaillage-le-president-du-tribunal-administratif-ayant-juge-laffaire-etait-le-directeur-de-cabinet-du-prefet-mancini-en-guyane/

    Si la fin de l’orpaillage légal ne serait une solution à son versant klando, elle y contribuerait accessoirement car les légaux font des chemins d’accès dans la forêt dont profitent les illégaux… N’est-ce pas.

    L’interdiction totale de l’orpaillage aurait tout son sens dans un monde moins incohérent, mais vous ne le comprendrez jamais.

    La solution
    « serait, véritablement, donne des moyens, forte implication, également souhaitable, pas quelque chose de facile à solutionner »,
    yaka, blabla, gnagna, touftouf.
    Un quart de siècle déjà et vous êtes encore là.

  • GZ

    Dis donc, on l’a mis seconde près !

  • FF

    Amusant…

  • GZ

    Surtout tellement gros et évident…
    Comme si on s’étonnait que nous respirons à peu près au rythme …

  • pikiboy

    Mauvaise pioche Raf973 : Les pelles mécaniques du père Kiko avaient une fâcheuse tendance à se retrouver à bosser hors de ses titres miniers… sur des sites illégaux. Ou dans une réserve naturelle pour faire des pistes et comme il le disait « aménager la Guyane ». Mais ça, la petite musique de France Guyane ne le dit pas…

  • pikiboy

    J’exhume un post de 2013 (voir ci dessous) qui fait un petit rappel historique. A l’époque, le préfet venait de décider de mettre en place une procédure accélérée pour faciliter l’installation d’opérateurs légaux à la place d’illégaux. Comme beaucoup de « nouveaux venus » en Guyane il n’avait que peu de mémoire des « épisodes précédents » et pour lui la solution semblait simple et saine…

    *****************************

    « La reprise de l’activité minière en Guyane se passe au milieu des années 1990.
    De nombreux permis sont accordés. L’Etat ne se donne clairement pas les moyens de contrôler ce qui se passe en forêt…
    A la décharge de la France, les vols hélicos coûtent cher et l’activité minière ne fait pas rentrer beaucoup d’argent dans les caisses de l’Etat.

    Fin 1999 un peu moins de 200 permis de toutes natures sont attribués sur notre département.
    à ce moment l’activité illégale est minoritaire même si elle est bien présente.

    Malgré le faible contrôle de l’Etat, le bilan qui peut être fait en 2000 de ces 5 ans de frénésie minière est catastrophique : les artisans orpailleurs causent de nombreuses pollutions, ils exploitent souvent hors de leur titre, les réhabilitations ne sont pas faites, beaucoup de petites sociétés mettent la clé sous la porte après avoir exploité le gisement et laissent donc les chantiers tel quels… Ajoutons que les collusions entre opérateurs légaux et illégaux sont nombreuses et avérées ; on retrouve des pelles mécaniques appartenant à des artisans déclarés sur des sites clandestins, certains chantiers légaux consomment des quantités faramineuses de carburants mais ne produisent officiellement pas ou peu d’or (!!!), le recours à une main d’oeuvre non déclarée originaire du Brésil est fréquente… Certains de ces patrons iront même en justice pour l’emploi de ces illégaux…
    Face au passif environnemental de ces sociétés l’Etat serre la vis et devient plus regardant ; il faut montrer patte blanche et avoir déjà prouvé sa solidité pour pouvoir avoir un permis.
    Le nombre de permis attribués chute alors…
    Notons qu’à ce moment nous sommes dans la situation que revendique aujourd’hui la FEDOMG. l’Etat a facilité le développement de l’activité légale… Voyez ce que l’orpaillage artisanal a généré….
    La suite de l’histoire vous la connaissez…. »

    ***************************************

    Depuis cette « procédure accélérée » a été abandonnée. Un four complet comme on aurait dû s’en douter…
    Si vous creusez un peu vous découvrirez qu’un opérateur minier, élu, souvent cité par France Guyane, a bénéficié de cette procédure accélérée et qu’il a été mis en cause pour.. orpaillage illégal….

    https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/2015/06/26/le-president-de-la-federation-des-operateurs-miniers-de-guyane-en-garde-vue-267295.html

    Pas de bol… vous remarquerez un visage connu en arrière plan. So-li-da-ri-té….

    Alors l’orpaillage légal ? une solution ?

  • FF

    En 1999 sur Maripasoula il y avait déjà pas mal d’orpaillage illégal

  • pikiboy

    https://www.geoguyane.fr/upload/iedit/1/201609_JEGIEG_20_OAM.pdf

    Diapo 20

    Présent mais pas majoritaire.

  • raf973

    Je vous concède que dans le monde des légaux il y aurait beaucoup a revoir.
    Effectivement certains partent en laissant leur site à l’abandon, sans réhabilitation et au delà de la mauvaise image que cela donnent de cette profession, c’est catastrophique pour la zone en question.
    Néanmoins, certains travaillent depuis des années et respectent les règles imposées.
    Certaines règles ne sont elles pas disproportionnées au regard de cette activité ? On impose tellement de chose ( des fois mêmes surréaliste quand on sait qu’on est en pleine foret ).
    Malheureusement, sauf à ce que l’or se casse la figure ou bien qu’on emploi le plombs ( 5.56) , je ne vois pas comment juguler ce probleme . Si vous avez une réponse, cela m’intéresse

  • Morvandiau

    @Raf973 Il y a quelques années, j’étais carrément pro-mine et je pensais alors aussi que le légal chasserait l’illégal. Il m’a fallu peu de temps pour constater sur le terrain que c’est pas du tout ça, bien au contraire. L’ouverture de pistes agit comme un appel d’air à clandos, les employés des mines légales, qui sont quasiment tous brésiliens, fricotent avec les clandos, certains ouvriers deviennent même patrons de chantiers illégaux à proximité immédiate de la mine légale. Rapidement, se mettent en place des business et trafics de carburant, nourriture, etc…
    Dans les bois, loin des regards, on s’assoie sur pas mal de valeurs, tant la fièvre de l’or l’emporte sur la raison et les velléités de probité.

  • Morvandiau

    La répression est la seule solution.
    Dans beaucoup de pays, dont le Brésil, l’orpaillage dans les aires protégées est éradiqué et sévèrement sanctionné. Si on s’en donne les moyens, je pense qu’une nation comme la France qui a à sa disposition des moyens que d’autres n’ont pas, pourrait très très largement faire mieux.

  • GZ

    Fred et Pikiboy
    l’époque contemporaine de l’orpaillage date très exactement de1992, re-découverte de l’or aux environs de Maripasoula.
    Dès ce moment, l’orpaillage fut essentiellement et par origine donc, klando. Les permis ne sont venus que plus tard, l’activité « légale » a tjs été proprement dit marginale… et littéralement inféodée au klando.
    Je ne parle même pas de collusion, mais de dépendance et de soumission sur le terrain.
    Aussi, une vendeuse de matériel claironna dans la télé (vers 1996) qu’elle vend des équipements à crédit et se fait payer en or (ce qui est légal, d’après elle) et que la situation des acheteurs ne la regarde pas…
    Pour faire carrière dans la politique lokal par la suite…
    (Rappellons que toute transaction conclue en dehors du Franc était interdite par la loi… et aucune conséquence à cette grave illégalité en direct !)
    J’utilisait l’enregistrement aux fins pédagogiques…

    Les conséquences de l’incurie officielle et de diverses fautes publiques se payent. L’orp n’en est qu’une parmi d’autres et pas la pire…
    On ne peut être corrompu jusqu’aux moelles et se plaindre des conséquences, comme dirait Bossuet.

    Raf
    la réponse vous êtes indiquée depuis longtemps. Pikiboy vient d’y faire allusion…

    Pour ce qui est la manière forte préconisée par certaines, le n° 2 ou 3 de la gendarmerie a jeté par-dessus de son épaule (il a immédiatement repris l’avion après une sortie hélico) que l’éradication de la chose n’appartient point à son corps mais à une armée, mais pas la française car tout l’effectif de l’Armée de Terre serait insuffisant…

  • pikiboy

    Les chiffres sont têtus :
    – Nombre d’AEX octroyées (une centaines d’AEX en 2000 : ce n’était pas pour le décorum)
    – Les surfaces impactées attribuées à la filière légale dépassent pendant de nombreuses années les surfaces impactées illégales. D’ailleurs aujourd’hui encore les légaux déforestent plus que les clandos. (voir ici le petit graphique :
    https://ur-forets-societes.cirad.fr/actualites/l-observatoire-de-l-activite-miniere-en-guyane-fete-son-dixieme-anniversaire).
    Il serait vraiment intéressante que l’on puisse rassembler les données de l’époque et se repasser « le film »… Aller, on va chercher un peu… ;)

  • FF

    Fin des années 90 surtout voire tout début des années 2000, les sites clandestins étaient moins inventoriés : et pour cause, les autorités regardaient ailleurs pudiquement. Notamment du côté de Maripasoula. Fin des années 90, des légaux (et des auto-proclamés légaux) employaient moult clandestins brésiliens. Il y a eu quelques procès…

  • benoit

    Apparement tout ce beau monde s accorde pour dire que les pistes facilites l acces des clandestins aux ressources minieres.
    Alors ce ne sont pas les operateurs miniers legaux qu il faut incriminer mais l ONF qui a ouvert 98% des pistes en foret. Et qui prevoit d ouvrir plusieurs centaine de km de piste sur les 10 prochaines annees pour l activite forestiere.
    Etrange que personne ne demande a interdire l exploiration du bois car ca facilite les exploitations illegales.
    A noter egalement que dans le coeur du Parc il n y a PAS DE PISTE et PAS DE LEGAUX et pourtant les clandos y sont en force.

  • GZ

    Hi Pikiboy
    En effet, les chiffres sont têtus, mais encore faut-il savoir que faire avec…
    L’orp contemporain est né klando et demeure klando pour l’essentiel. En surface, en production, en MO.
    Les chiffres et stat du Cirad c’est pour le publik…

    Benoît, votre comparaison pistes ONF/activités illégales vaut celle des sports d’hiver/attaque de fourgon blindé.
    Le réseau hydrographique fait que point besoin de pistes, dans le Parc notamment. Mais ça aide. Vous savez, c’est comme pour les forces de l’ordre qui arrivent en hélico…

  • GZ

    Bah, Fred, pas besoin de tout lire, ni d’abonnement au Monde :-)

  • FF

    Mais c’est dans cet article du monde qu’apparaissait la « découverte » de Chichimi (1992)

  • GZ

    Pitet bien, mais je ne connaissais pas cet article. On n’avait pas besoin du Monde pour savoir… et on garde les sous pour l’abonnement Gweb !
    Tjs est-il que ce fut le point de départ, combiné avec la pagaille surinamaise et la décision catastrophique de construire la route de l’Est. Et vlà.

  • FF

    Enquête du Monde (2 pleines pages Horizons Enquête) par Laurent Marot et FF (juillet 2001). Ceci dit modestement.

  • GZ

    Zut :-) Si j’auraie su…
    Ceci dit, 2001 paraît sur le tard… A cette époque le Maroni était déjà saccagé, une ville complète en pleine forêt sur l’Approuage, St Elie avec 1800 exploitants et Saul fut déjà atteinte.
    Les Amérindiens du Haut Maroni aussi…

    Sinon, peux-tu le mettre en ligne ? Juste pour nostalgie.

  • benoit

    GZ votre commentaire conforte mes propos : pas besoin de piste pour les clandestins. CQFD

    Donc arrêtons les fantasmes: pistes/légaux/clandestins et si masturbation intellectuelle sur les pistes alors : pistes/ONF/clandestins.

  • GZ

    Benoît, Benoît, vous ne faites que battre l’air.
    Arrêtez donc votre masturbation bien à vous avec les pistes de l’ONF et n’y mêlez pas les autres.

  • Maiouri Nature Guyane

    Quelque peu hors sujet mais pas tant que cela ..
    [ MOBILISATION GÉNÉRALE ]
    Consultation publique durant la torpeur estivale visant à accorder 17 500 ha de Permis de Recherche minières à Takari Mining.
    Derrière Takari Mining, un mot aux sonorités on ne peut plus guyanaises — un takari est la perche servant à l’avant d’une pirogue — se trouve en fait l’une des plus grandes compagnies aurifères au monde : la multinationale étasunienne Newmont Mining qui détient 50% des parts de Takari M. Les 50% restant sont détenus par la société CME [Compagnie minière de l’Espérance] propriété de Carol Osterero, Présidente de la Fédération des Opérateurs miniers de Guyane (Fedomg) !
    Autant dire qu’il va falloir le suivre de près ce Permis de Recherche car il augure d’être l’objet de la prochaine convergence des luttes contre la profitation industrielle internationale du patrimoine naturelle de Guyane !
    Nous n’avons que quelques jours (24 juillet 2019) pour exprimer notre refus à ce nouveau Cheval de Troie !
    Pour participer, il faut envoyer un mail à :
    consultations [dot] earm2 [dot] deb [dot] dgaln [at] developpement-durable [dot] gouv [dot] fr
    et c’est ici pour lire le dossier :
    https://www.economie.gouv.fr/consultation-permis-minier-esperance-nord-societe-takari-mining-guyane?fbclid=IwAR3uL7-lqxFIJbL7S7oOn-CdJ5k-NUeOroJNLvIvs70LW4h-j3F3XM-abO8

  • benoit

    GZ a la difference de vous je lis « tous » les post.
    Si vous preniez votre temps et vous relisiez les discutions de ce topic, vous verrez que la.problematique des pistes a ete developpe avant ma publication par d autres abonnes.
    Je ne savais pas que vous aviez l exclusivite pour le choix des publications et des sujets.

  • Morvandiau

    @Maiouri Nature Guyane
    A chaque fois pendant les vacances scolaires…
    Il y a quelque chose que je ne comprend pas dans la lutte contre l’orpillage, nous avons la possibilité d’utiliser un levier considérable qui est celui des droits des peuples autochtones.
    En effet, la France viole depuis longtemps les lois internationales du consentement de ces peuples sur l’exploitation des ressources de leurs territoires.
    Demander le respect et l’application de droits humains qui auront aussi le précieux avantage de protéger durablement notre environnement, mais pourquoi passe-t-on à coté ???

  • GZ

    Vous brassez encore, Benoît.
    Oui, le seul Raf a prétendu ici https://www.guyaweb.com/actualites/news/activite-miniere/or-de-question-de-lacher-laffaire-montagne-dor/ que « l’activité légale sur une zone permet d’avoir une logistique et assurer une présence directement sur place ». Et que, par ce biais, les « légaux » facilitent la tâche des forces de l’ordre.
    Un tel rafistolage mental ne mérite d’autre réponse que de rappeler; à l’occasion, l’utilité première de ces mêmes pistes pour les klandos…
    (Si vous me sortez encore qu’ils n’ont pas besoin de pistes, je vous insulterai.)
    Et vous arrivez avec l’ONF… Dites, combien de vos enseignants sont morts par suicide ?

    QQ cette remarque crétine sur mon « exclusivité sur le choix des publications » ? Vous accusez qui et de quoi? Prenez vos médocs et du repos.

  • le Jaguar

    Apparemment la Guyane va perdre un escadron de gendarmes mobiles en septembre et le barrage routier de Régina serait supprimé donc on peut se demander si la lutte contre l’orpaillage reste une priorité.

  • FF

    A vérifier info intéressante si exacte

  • jason973

    Comment peut-on encore brandir l’armée, ou les drones, ou quel que moyen répressif que ce soit comme une solution ?
    Les clandestins ne sont pas abattus, ne sont pas emprisonnés, et ne sont même pas chassés du pays. On ne fait que détruire leur matériel et compliquer leurs réseaux d’approvisionnement.
    A 40 500 euros le kg (il a encore augmenté !), on ne peut que ralentir -un peu- le processus, on ne l’éradique en aucun cas. Pas même avec toutes les forces armées du pays.

    La seule solution ? Exploiter l’or, et de la meilleure façon possible.

    Autrement dit, laisser les légaux faire leur travail. Les contrôler, percevoir des taxes, imposer la mise en place de formations pour nos jeunes. Bref, être ambitieux pour la Guyane.

    Se battre contre les grands projets miniers, c’est pérenniser une situation intenable, c’est se tailler une bonne conscience à peu de frais. En utilisant de grands mots creux comme la « profitation industrielle internationale ». Et les clandestins ne profitent pas ? Ils ne saccagent pas ??

    On se bat contre des modèles économiques ou pour la préservation de la Guyane ?

    Si vous voulez faire les deux, imaginez vos chances de réussite.

  • FF

    Combien de contrôles inopinés sont-ils mis en œuvre sur les sites légaux par la Deal ?

  • GZ

    Morvandiau
    L’idéologie devenue dominante de la configuration politique ne sait que faire des particularités locales, qu’elles soient bretonnes, occitanes ou à fortiori guyanaises, où la reconnaissance des droits particuliers questionnerait la légitimité sur ce territoire – perçue comme ça, en tout cas. Raison pour laquelle la république n’a pas ratifié les traités en question, semble-t-il.
    Cette conception et pratique du pouvoir fait mauvais ménage avec le respect des droits humains, vlà pourquoi « on passe à-côté »
    D’ailleurs « on ne passe pas à-côté », mais on ne passe pas, tout simplement.
    (Cf tjs le https://www.guyaweb.com/actualites/news/justice/carences-de-letat-soulevees-en-matiere-de-lutte-contre-lorpaillage-le-president-du-tribunal-administratif-ayant-juge-laffaire-etait-le-directeur-de-cabinet-du-prefet-mancini-en-guyane/)

    C’est une impasse dont l’orp. est un résultat et une illustration. Ya d’autres.

  • raf973

    Réponse à GZ .
    Les clandestins n’ont absolument pas besoin des pistes des légaux ils font les leurs parfaitement bien et je maintien que la présence des orpailleurs légaux facilite la logistique de l’armée. Supprimer les légaux c’est compliquer la tache de l’armée. Si vous ne voulez pas l’admettre , ben tanpis ….

  • Morvandiau

    GZ, Je me doute bien que les pouvoirs, locaux ou nationaux, n’iront jamais spontanément dans ce sens, mais c’est plutôt pourquoi les organisations militantes locales de protection de l’environnement ne portent pas ces revendications, alors que c’est ce qui se fait partout ailleurs, et avec un certain succès en plus.
    La France n’a-t-elle pas signé la déclaration internationale des droits des peuples autochtones en 2007 ? La moitié du travail est faite, il reste un travail de lobbying…

  • GZ

    Morvandiau
    observez par ailleurs qu’une éventuelle reconnaissance des droits spécifiques aux Amérindiens ne changerait rien à la situation… Un tel événement ne serait un levier quelconque dans la lutte contre l’orp klando. Ce sont deux choses distinctes.
    A titre d’exemple, le Venezuela a tjs mené une politique indienne à son honneur. Territoires réservés, protégés etc. Pas photo.
    Cette politique honorable n’a aucunement empêché les garimpeiros d’envahir ces zones à partir de 1990 très exactement, provoquant la dislocation et fuite des tribus sur des centaines de km. (l’armée venez a pourtant mis le paquet)

    La question pour la Guyane est très en amont des droits autochtones, vous le doutez bien. Ici on ne blablate que sur le Résultat…

  • benoit

    GZ GZ GZ force est de constater que faite preuve d une certaine febrilite quand il s agit de debattre l insulte serait meme votre ultime recours.preuve de votre niveau de « controle » et de.competance au debat.
    Peut etre, meme surement, cela vient il d un manque d enseignement durant votre formation de citoyen.
    Ensuite vos propos demontres (j en suis sur) que la seule sortie en foret que vous avez faite est le Mont Grand Matoury. Et que malgre la conviction que vous vous en etes faite, non cela n a.pas fait de vous un specialiste des forets humides equatoriales.de l activite indistrielle, forestiere, ni meme ecologiqie
    Donc je vais encore plus vulgarise mes.propos pour que vous puissiez compendre (on.doit etre au niveau grande section maintenant) : il.n.y a pas que vous qui parlez dans ce.topic. Pour ce coup mes propos etaient destines a d autre que vous
    et en lisant les posts des autres abonnes vous vous en seriez rendu compte. mais rien ne vous empeche de reagir, cependant si vous ne vous sentez pas.concerné prenez un medoc peut etre cela vous relachera et vous empechera d ecrire des imbecilites.

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