«Les individus bloquant l’accès du port sont des occupants sans droit ni titre du domaine public» conclut le juge des référés
Guyaweb avait révélé lundi (voir cet article), la mise en œuvre d’une requête en référé dit «mesures utiles» par le Grand port maritime de la Guyane (GPMP) bloqué par un campement de manifestants à renfort de bus de transport public dérobés à la Semop selon cette société d’économie mixte. Le référé demandant de déloger les manifestants et ce pour occupation illégale du domaine public. Mercredi, le juge des référés, le président du tribunal administratif Laurent Martin, a jugé l’occupation illégale et ordonné l’expulsion des manifestants, autorisant le recours à la force publique à partir de 2 heures suivant la notification…
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25 commentaires
Pas de dialogue possible avec ceux qui exigent .
Qualifier les propos du Préfet de « belliqueux » relève d’une interprétation journalistique manquant singulièrement d’objectivité !
Le commentaire journalistique est libre monsieur Jaguar. Ce préfet n’est-il pas plus belliqueux que le voire les précédents ? A-t-on souvenir de faits pareils de la part de nos précédents préfets ? Ce n’est pas tout à fait le même style que le flegmatique Eric Spitz https://www.guyaweb.com/actualites/goudet-queffelec-un-air-de-championnat-du-monde-des-lourds/
« l’auteur de ces lignes » a toujours l’art de noyer le poisson. Je n’ai jamais évoqué le caractère belliqueux ou pas de ce préfet mais je rebondi juste sur le terme de « belliqueux » que vous utilisez pour qualifier les propos tenus lors de son interview à Guyane la 1ère hier soir.
Faut-il donc en permanence caresser dans le sens du poil ces « caravaniers de la liberté » qui s’autorisent à entraver celle des autres selon leur bon vouloir ? Par rapport au florilège d’insultes dont ces personnes le gratifient régulièrement, notre Préfet est resté extrêmement mesuré dans ses propos hier soir.
On parlait des propos du préfet ou on les rapporte aux propos d’Olivier Goudet ? Drôle de comparaison pour étayer votre parti-pris. Hors sujet en fait. Ca fait penser au conducteur qui grille un feu et dit aux gendarmes « ah ouais mais monsieur l’agent çui là vous dites rien et il en a grillé deux ». On ne caresse personne dans le sens du poil.
Plus ferme ou plus plus autoritaire certainement, mais de là à confondre le langage du maintien de l’ordre avec une parole de guerre, voire pire une recherche de la guerre, selon l’interprétation du mot « béliqueux ». Non. Pas évident. Le Jaguar a sans doute raison FF, peut-être est-ce par inadvertance, mais vous nous fourguez un peu la Chine à la place du Japon vous aussi, en nous vendant du Bruce-lee avec toute la panoplie du piaillement guerrier, là oú il n’y a que le grognement ferme du Sumotori…
« On traite les points les uns après les autres avec suffisament de ressources, pour pas qu’il y ait des notions d’affrontement, on fait ce que l’on appelle un rapport de force, c’est à dire que les gens comprennent bien que la décision est nominale, c’est à dire qu’elle va s’effectuer, et que lorsqu’il n’y a pas, si vous voulez, d’échanges possibles, lorsque les gens imaginent qu’ils peuvent s’imposer physiquement, ce que je ne souhaite jamais. C’est la raison pour laquel on va maintenant se déplacer sur le port, avec des forces suffisantes pour convaincre…Si vous voyez qu’il n’y a pas de violences consenties, c’est que la pression est suffisante pour que les gens comprennent que là il n’y pas d’autre alternative, c’est celle d’obéir à la loi… » (inteview FG du préfet, ce matin).
C’est clair, limpide. Jusque dans le flux sacadé et un peu abrupte, mais régulier tel une marche de crs. Et donc, ne pas confondre le petit tête-à-tête médiatique avec Goudet, avec un réel savoir faire dans le maintien de l’ordre (je ne cesse de répéter depuis le début que le Préfet Lallement de Paris, devrait venir quelques semaines en stage avec notre pro à nous) qui consiste justement à imposer un rapport de force efficace, permettant au contraire d’anhiler toutes vélléités guerrières… Et ça marche. Que des évacuations sans affrontements, sans blessés, sans guerre donc. Ce n’est pas le fruit du hazard, mais bien du grand proffessionnalisme, servi par un certain sens de l’autorité. Et factuellement, à la fin de l’interview au JT d’hier, le préfet a quand même bien rappelé qu’il restait ouvert au dialogue.
Ceci-dit, faute d’affrontements réels plus sensationnels, le journaliste a effectivement la liberté d’être un brin ronflant lui aussi. Car il faut bien faire monter un peu les enjeux pour tenir le lecteur en haleine. A la guerre comme à la guerre.
Contraindre l’ennemi à attaquer ou à se retirer sans engager aucune force. Ce n’est pas être belliqueux c’est être stratège. D’accord avec Bello973, un Lallement à Cayenne c’est du pain béni pour l’UTG, Serville et consort, la Guyane à feu et à sang et les ci-devants soutenus par le monde entier devant la violence de l’Etat !
Bello vous n’êtes pas sur le sujet mais vous prenez un propos qui vous arrange encore une fois. Le sujet concernait les propos (oraux) du préfet mercredi soir sur le plateau du journal de Guyane 1ère d’ailleurs à peine descendu de l’avion, je ne sais pas si le préfet y a son rond de serviette à l’instar d’autres. C’était un tantinet plus belliqueux que dans France-Guyane et que le style flegmatique du préfet Spitz antan-lontan.qui avait le sens de l’humour. Au demeurant il aura fallu attendre le retour du préfet de l’Hexagone pour accoucher d’une intervention des forces de l’ordre. Les fonctionnaires en second ne sont pas tous des Bayard…
De toute façon on aura compris que « l’auteur de ces lignes » n’aura jamais tort puisque c’est lui le journaliste. Apparemment au cours des 20 dernières années, l’unique référence en matière de Préfet aura été Spitz et son fameux style flegmatique. Merci Bello973 en tout cas d’avoir consacré un peu de votre temps à tenter d’expliquer en quoi le terme belliqueux était, en l’espèce, employé à mauvais escient. Vous étiez toutefois un tantinet présomptueux de penser que FF avait pu utiliser ce terme par inadvertance.
Cela s’appelle une illustration Jaguar et même running joke à ce stade. Jean-Pierre Laflaquière -par exemple- si vous en voulez un autre était nettement moins belliqueux que l’actuel préfet (peu enclin visiblement à ce qu’on lui dicte sa conduite même s’il y a décision de justice cf dernière affaire en date celle du 22 octobre). Jean-Pierre Laflaquière était rarement sur les plateaux télés et les médias à jouer du menton. Il a mouillé sa chemise à Paris pour que l’électricité soit enfin amenée sur les écarts notamment du Maroni où l’on s’éclaira si longtemps à la lampe à pétrole sur le territoire d’où s’arrache la fusée Ariane…
@FF, désolé pour le manque de discipline, je pensais que le commentaire était ouvert et que l’on avait aussi le droit de dériver à partir d’un sujet ou d’un propos…quitte à l’aggrémenter d’autre exemple en corrélation pour étayer un point de vue. Et comme la remarque du Jaguar concernant l’usage journalistico-sémantique du terme « béliqueux » me semblait juste intéressante, et voire même pertinente. J’ai sans doute commis l’erreur de m’y intéresser…Encore désolé d’être sortie des clous…
Regardez, le journal de Guyane 1ère de mercredi soir Bello avec le préfet descendu de l’avion pour rejoindre sans transition (hormis peut-être une bonne douche) le plateau du média public pour asséner son discours de fermeté non belliqueux selon Jaguar mais le lit au carré quand même. Heureusement que je n’ai pas terminé mon papier en écrivant : espérons que tout cela ne finisse pas avec une histoire de Légion sautant sur Kolwezi, crise d’urticaire assurée pour notre pseudo félin…
Le politburo de Guyaweb a tranché:
1) l’actuel Préfet est belliqueux.
2) Il est formellement prohibé de porter des appréciations portant sur les formulations du journaliste vedette.
Je présente donc mes plus plates excuses pour avoir osé remettre en cause ces deux points.
Tout de suite le point Godwin anti-communiste primaire Jaguar. Ne confondez pas débat contradictoire, journalisme de non courtisanerie, devoir d’irrévérence et confiscation de la parole.
J’ai tout bien regardé, il avait l’air à l’aise dans ses baskets, même s’il tenait effectivement un discours de fermeté, assez peu habituel au regard de la doctrine antédiluvienne du « pas de vagues », le tout en souriant de temps en temps à la journaliste. Toutes les personnes qui se trouvent en situation de tenir un discours de fermeté, en haussant parfois le ton, en famille, au travail (c’est mon cas) tiennent donc fatalement des propos belliqueux. Vous m’en mettez un coup derrière la casquette…je me rêvais plus pacifiste. Un léger soucis avec le principe d’autorité FF?
Oui l’autorité non appliquée à soi-même par exemple. De la chose jugée par exemple. Voir le dernier article en date sur l’ordonnance du juge. Et ne pas rendre compte (pas de réponse aux questions journalistiques qui enquiquinent). Liberté de la préf ou libéralité de la préf ?
Vois êtes peut-être trop dans l’exigence immédiate, votre petit côté martial à vous, vous savez bien que la mythique séparation des pouvoirs contraint parfois l’autorité administrative à sauver la face vis-à-vis des « ordres » de l’autorité judiciaire, comme en rechignant à s’éxécuter derechef. Il faut lui laisser un peu de temps avant de juger trop hâtivement. Sur le fond on est d’accord, à moins d’une parade judiciaire, il va bien falloir qu’il s’éxécute…
L’exigence immédiate d’avoir une réponse à des questions qui conditionnent la vie publique adressées il y a 6 mois ou plus (le dossier Auplata Bello, 9 mois déjà entre autres et pour quel fabuleux résultat !) admettez qu’on fait plus martial sous nos contrées… Vous me ferez trois pompes avec Thierry au nom de mon côté martial modéré…
Trois pompes seulement, vous allez devenir vexant FF. On avait dit pas le physique! Le préfet à pourtant l’air en pleine forme… La préf n’est sans doute pas tenue de vous répondre… c’est le pendant classique du devoir d’irrévérence, il se heurte parfois à la liberté de communication de l’administration, au droit de réserve, ou tout autres excuses lui permettant d’ignorer vos solicitations. Et demandez donc à Médiapart, qui en est au stade de la tentative de perquisition plus ou moins légale, si c’est si différent sous d’autres contrées.
Pour l’inéxécution de la décision du juge, là c’est autre chose que vos déboires journalistiques avec la préf qui vous ignore. Plus difficile d’éluder une décision de justice. Et ça mérite donc un peu plus, que l’on patiente.
Justement Bello, les questions journalistiques ce n’est pas le nombril à FF (je me passe des bretzels obligés en préfecture) mais des questions d’intérêt général qui conditionnent la vie publique. On l’ignore parfois dans les palais en (ex) colonie mais il y a un devoir de rendre compte pour l’administration vivant sur fonds publics. Relire à ce sujet un passage collector de Plenel dans son livre « Le Droit de savoir ». Il met en parallèle les trésors d’énergie déployés par un service de communication d’une administration (ou tout ce qui ressemble de près ou de loin à un pouvoir) pour attirer les journalistes à une signature de convention. Ce même service zélé pour la communication sans risque garde un silence anti-rendre-compte à la moindre question enquiquinante du journaliste non employé de la préfecture… A moins de faire des ronds de jambes auprès d’un service com (mais par expérience ce n’est pas d’une utilité démesurée). En tout état de cause, il faut savoir que le journaliste digne de ce nom peut mordre la main de celui ou celle qui la lui tend…
Devoir de rendre compte à une hierarchie remontant jusqu’au ministère (le préfet qui revenait de Paris n’y était pas allé pour du shoping). De rendre ensuite compte aux citoyens au travers des réponses faites par les ministres de tutelle, lors des questions posées au gouvernement par les députés représentant le peuple… Mais une préfecture devant impérativement et directement rendre compte à un journaliste, j’ai bien peur de n’avoir jamais entendu parler d’un tel niveau de démocratie, locale qui plus est. Edwy a certainement dû s’emballer un peu dans son bouquin…
Vous décrivez à raison une forme d’omerta traditionnelle, et j’ajouterais même structurelle, de l’administration sur ses carences, mais parallèlement et paradoxalement je trouve intelligent et intéressant que le préfet du moment communique autant. Là oú vous l’avez trouvé belliqueux, mercredi soir, je l’ai trouvé plutôt pédagogique malgré la fermeté. Lorsque la journaliste a tiqué, tout comme vous, mais avec un tout petit peu plus de subtilité et sans trop de réverrence il me semble, sur le terme « caravane de l’opression », il a répondu que lui avait des responsabilités régaliennes que n’ont pas les bloqueurs, qui continuent de bloquer malgré une décision de justice. Une rupture de l’approvisionnement, une ambulance qui ne peut acheminer un malade, c’est du pénal, à t-il expliqué en substance. Il a été un brin politicien en lui disant, et il avait raison, que les bloqueurs semblaient bien s’être rendu compte que la population n’approuvait pas cette prise d’otage. On peut donc discuter sur le fond, mais sur la forme, cet exercice m’a plutôt semblé démocratiquement honnête, y compris sur le ton ferme, si tant est que le masque de l’appaisement à tout crin en temps de crise (façon Serville) soit compréhensible, mais puisse aussi avoir ses limites politiques, au sens de la gestion des affaires de la cité. Ceci sans être dupe sur la part de marketing politique inhérente à l’exercice (il vend aussi un discours d’action et de fermeté à la partie de la population qui le réclame) qui selon moi demeure néanmoins digne et raisonable, en comparaison de l’ère McFlayo-carlito-macronienne qui se dessine. Ce regain de présence publique est donc une nouveauté que je trouve bénéfique. Il ne répond pas à tous les courriers qui fâchent, mais il se rend accessible sur le terrain médiatique et vos confrères parviennent trés régulièrement à l’interviewé. Aussi, avez vous songé à contourner le problème de la question écrite bien trop aisée à ignorer? A mediapart, depuis un an ou deux, ils ont monté un mini-jité, et même des politiques LREM de haut niveau (récemment la présidente de la commision des lois de l’assemblée, puis une ministre) se sont sentis obligés d’y pointer leur nez, en dépit de l’extrême rudesse coutumière du journal envers le gouvernement. Vous critiquez à raison vos confrères lorsqu’ils désertent l’arène judiciaire lorsqu’il s’agit d’y défendre la liberté de la presse. Mais vous? Quand-est que vous vous jetez encore plus dans le bain de la confrontation médiatique 2.0 pour étoffer et renforcer l’arsenal de votre action journalistique, au service du devoir d’informer? Autre exemple, un smartphone sur une perche, sur le terrain d’une intervention, face à un préfet entouré de public, pris au piège du moment journalistique (Monsieur le préfet, nous sommes en directe pour Guyaweb)? Vos petits camarades il est vrai souvent bien moins pertinents que vous, ont pris le pli de ce genre d’accés directe aux réponses de celui qui incarne l’administration. Combien de temps allez vous encore vous priver de ces puissants moyens, dans l’interrêt général de l’information du public? Le devoir de se donner toujours plus les moyens de glaner l’information, face à la rétention et l’absence de réponse? Il en parle Edwy, dans le « droit de savoir »? Vos questions ne sont pas gentilles, c’est salutaire et tout à votre honneur, mais vos moyens d’obtenir des réponses, sont bien trop inofensifs. Vous n’êtes pas encore assez puissants dans ce combat de l’information. Vous manquez de cette aura propice à délier les langues et recueillir les indiscrétions, partout oú que se trouve l’information. Et si, justement ce n’est que votre nombril…vous ne pouvez compter que sur vous-mêmes. Qui d’autre? Edwy n’en est pas arrivé là oú il est, en comptant sur les autres journalistes mieux dôtés en moyens et accès, qui donnent dans le bretzel, ni sur la bienveillance ou la politesse démocratique du politique ou de l’administration. En tout cas, si l’idée ne vous semble pas trop triviale ou belliqueuse, sachez que vous aurez tout mon soutien, lorsqu’il faudra pour cela doubler ou tripler mon abonnement.
PS. FF est bien gentil de répondre quasiment tout seul à tous nos commentaires parfois rébarbatifs, voire outranciers, et je lui en suis reconnaissant. Afin d’éventuellement lui alléger ce fardeau, les autres membres de la rédaction, sont bien évidement invités à répondre aussi quand c’est le journal dans son ensemble qui est interpellé…
FF, le débat contradictoire a des limites dés lors que l’un des contradicteurs refuse d’admettre ne serait-ce que l’hypothèse qu’il ait pu utiliser improprement un terme, quand bien même deux commentateurs tenteraient de le lui démontrer. Quand à l’attitude du Préfet suite à la décision du TA, elle relève manifestement d’une forme d’entêtement dans l’erreur, ce qui constitue un peu votre point commun.
Donc Jaguar vous rencontrez deux Anglaises rousses, cela devient une vérité révélée : toutes les Anglaises sont rousses… Acceptez l’augure de la légèreté de l’argumentation. D’ailleurs Brassens estimait qu’à plus de deux on est une bande de cons et Desproges que lorsque 10 personnes pensent la même chose il y en a un dixième qui pense (et plus de 10 c’est l’armée française). Voire que le suffrage universel serait la dictature de la majorité sur la minorité…Ceci dit pour la boutade quoique…
Je prends bonne note de vos conseils avisés Bello. Cela a été entrepris il y a bien longtemps par l’auteur de ces lignes vis à vis de précédents préfets, comme Alain Delon ou Christiane Taubira, on n’a pas attendu Godot, je mesure donc le blocage actuel : avec le selfie au milieu de la meute ou des rangs d’oignons vous pouvez poser une question dérangeante puis la chargée de com mettra le hola, Ca n’empêche pas de faire autrement, il y a manière plus subtile, on ne va pas dévoiler, cela donne régulièrement des résultats. Par contre vous vous méprenez car vous n’avez donc pas lu le livre de Plenel, il défend ce devoir de rendre compte de l’administration et des pouvoirs à la presse et pas forcément en favorisant un média avec lequel on a des accointances car il a l’échine souple. Je vous rappelle que Victor Hugo mettait la liberté de la presse (ou le devoir d’informer) au même niveau que le suffrage universel donc on y arrive par d’autres voies…