Les bagnes de Guyane marquent toujours les esprits…
A Nantes se tiennent aujourd’hui vendredi 12 et demain samedi 13 octobre un colloque et une exposition sur « l’univers carcéral des bagnes de Guyane ». Ces deux jours sont l’occasion de réunir dessinateur, historiens et documentariste ayant travaillé sur les bagnes guyanais. Plus de 60 ans après leur fermeture définitive, la production culturelle et historienne est toujours dynamique sur ce pan de l’Histoire de la République française et de la Guyane, qui continue à interroger les consciences et marquer les esprits. Ce colloque est organisé par l’association nantaise Mémoires de l’Outre-mer dans l’espace Louis Delgrès, en partenariat avec la ville de…
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3 commentaires
Bonjour,
même si je loue la création artistique de chacun, sans tomber dans la hiérarchisation des faits historiques, je reste particulièrement marqué par le regain d’intérêt porté au bagne de Guyane. Dans la valorisation de l’histoire en Guyane, on a soit du précolombien (avant 1492) soit du bagne (motivé du 19eme siècle). Qui s’occupe de la période intermédiaire (période coloniale) ? Je n’entends jamais (ou trop peu) parler de GRANDE mise en valeur de sites coloniaux qui auraient pu servir de lieux de mémoire pour nos jeunes ?
Ce qui m’amène à poser naïvement la question au plus haut sommet des instances culturelles de notre région comme au national : A t on oublié que dans le bagne comportait des rejets de la République, des criminels… ? Cette focalisation sur eux, en dépit de leurs méfaits, s’explique t elle par le fait qu’ils aient été blancs de peau ? Aurait on eu une telle mise en avant si les bagnes comportaient dans leurs cellules des noirs ? la période esclavagiste n’intéresse pas parce qu’il s’agit de noirs ? …
Je suis rempli de questions ….
D accord avec vous Palmito. Savez vous qu’en plus, les seules familles nègres qui avaient des domestiques blancs étaient des guyanais. Les bagnards en fin de peine, avaient le droit de travailler dans les familles pendant la journée et regagnaient leur geôle le soir. C ‘est la revanche de l’histoire !!!!!
quel rapport avec la mémoire négrière de la vile de Nantes et les bagnes de Guyane ?
focalisation sur le camp de déportation de Saint Laurent peuplé effectivement essentiellement de criminels métropolitains. Et les annamites ?
Le même travail sur les « habitations » reste à faire, une tache pour les chercheurs et étudiants de la toute jeune Universté de Guyane