En Guyane, l’évolution statutaire au cœur de la prochaine législature
Prévue par les Accords de Guyane de 2017, relancée par la CTG présidée par Gabriel Serville, la possibilité d’une évolution statutaire de la Guyane vers une autonomie sera au centre de la XVIe législature (2022-2027). Si les candidat·es à la députation ne peuvent faire l’impasse sur le sujet, leurs positions diffèrent. « C’est un préalable pour toute dynamique territoriale » résume Philippe Bouba, candidat dans la première circonscription de Guyane, à propos de la question statutaire. A l’instar du 5e vice-président de la Collectivité territoriale de Guyane (CTG) soutenu par des groupes d’appui Insoumis, quasiment tou·tes les candidat·es à la députation mentionnent…
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3 commentaires
En regardant les competences actuelles tel que la gestion des routes regionales, on voit l etat de la route d Apatou et de Kaw….mais comme l as dit Karam tout est la faute de l etat
..
Mais enfin, quelqu’un peut m’expliquer l’importance d’etre autonome ? Quesque cela changera ? En bien, car j’ai ma petite idée sur les inconvénients.
« soutenu par le parti autonomiste MDES » ?
Le MDES a toujours été un parti ouvertement indépendantiste…
J’ai l’impression que le terme autonomie est le cache sexe de certains, aux égos démesurés et aux ambitions de présidence à l’africaine, qui pensent indépendance.
C’est assez ennuyeux cette ambiguïté persistante sur ce sujet. Dans les meetings les mêmes disent indépendance devant un public en transe, mais se gardent d’être juste autonomiste sur les plateaux de télé…
L’autonomie façon Polynésie n’a aucune chance de séduire la population Guyanaise, alors on se rabat sur le statut sui generis tout en se gardant bien d’en dessiner les contours.
Bref, la génération spontanée de 2017 qui compose aujourd’hui la majorité des candidats aux législative ne ferait elle pas dans le racolage en pensant séduire avec ce terme carrément bloublouteur ?
Parce que ça fait quand même des décennies que ce sujet mobilise l’élite politique à coups de congrès et projets, au détriment de tout le reste, comme un écran de fumée sur l’incompétence et le népotisme
Une élite incapable d’utiliser et d’exploiter un cadre législatif vaste, qui marche ailleurs.
Autonomie expiatoire ?