Le tribunal administratif réaffirme le droit à la scolarisation
Le tribunal administratif a rendu vendredi 27 août un jugement enjoignant au recteur de l’Académie de scolariser un enfant dans sa commune de résidence. Une affectation lui avait été proposée à Kourou, alors qu’il habite à Rémire-Montjoly. Il s’agit d’une « victoire » pour les familles qui luttent pour la scolarisation de leurs enfants et le Réseau éducation sans frontières (RESF) qui a accompagné l’affaire en justice. Cela fait suite à une série de jugements historiques prononcés par le tribunal administratif en octobre 2020 qui rappellent le droit à la scolarisation, et l’obligation des institutions responsables – communes et Rectorat – à…
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4 commentaires
La France c’est aussi la Guyane : on y parle et enseigne le français et en français. Il faut arrêter de vouloir sans cesse niveler vers le bas.
En alignant des études, des chiffres il faut aussi les comprendre : à qui la faute si 71% n’ont pas le français pour langue maternelle ?
Le maître mot dans ce territoire est toujours « adapter à la Guyane » ! A force, le niveau reste très bas. Ce n’est pas que la faute de ces jeunes, il y a aussi et surtout l’enseignant qui n’est pas toujours « adapté » à l’enseignement du niveau dont il a la responsabilité.
Comment voulez-vous qu’avec un BTS de… Force de Ventes, on enseigne à la maternelle, 2 ans après en CM1 ou CM2 ; 5 à 6 ans plus tard, on se retrouve devant des collégiens ou des lycées à enseigner des matières sans lien avec son propre niveau d’études et sans que l’on soit retourné sur les bancs ni acquis un diplôme le justifiant ! Oui il y a des stages.
Ce n’est pas pour rien qu’on entend parfois des parents en avoir après tel out tel enseignant de leur enfant : souvent dans ces cas là, c’est l’arbre qui cache la forêt. Hélas !
Beaucoup de choses sont à revoir.
Comment peux t’on justifier de scolariser un enfant de Remire sur Kourou? Étranger ou pas.
On sait que la justice n’est pas la morale, cependant cette décision fait plaisir.
Alors les incapables décideurs du rectorat faites preuve d’humanité pour ceux qui n’ont pas les moyens de vous poursuivre en justice en cas d’aberration de vos décisions. Combien de cas encore ?
Le décret 2020-811 du 29 juin 2020 précise les pièces qui peuvent être demandées aux personnes responsables d’un enfant de 3 à 16 ans à l’appui d’une demande d’inscription sur la liste des enfants de la commune soumis à l’obligation scolaire que le maire doit établir chaque année à la rentrée scolaire. Il ne traite en aucune façon des pièces qui peuvent être demandées par un EPLE (collège ou lycée) pour l’inscription d’un élève. Pour le 1er degré je ne sais pas.
Quel délire que de devoir aller en justice pour le droit le plus élémentaire. Notre jeunesse mérite mieux que ce que lui offre cette académie. Scolariser tous les enfants dans de bonnes conditions devrait être une priorité pour tous les décideurs (Ministères, CTG, Rectorat, mairies…)!