Vendredi 22 Novembre

Le massif forestier de Montjoly brûle

Le massif forestier de Montjoly brûle

« Aujourd’hui, comme au mois d’octobre, des feux d’une rare violence continuent de ravager le massif forestier de Rémire-Montjoly « dans l’indifférence générale des responsables politiques » s’agace un riverain. Le dispositif de lutte contre les feux de végétation mis en place par la préfecture ne convainc pas l’ancien secrétaire départemental de la FSU* Alain Bravo, habitant de Rémire-Montjoly et représentant de l’association Amazone aourou, pour la « protection de l’environnement et [la] défense des intérêts des chasseurs et des pêcheurs amateurs de Guyane ». Il a écrit une lettre ouverte au préfet, ainsi qu’aux parlementaires, aux présidents des conseils régional et général, et aux maire…

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14 commentaires

  • Morvandiau

    Dommage que des espèces rares et endémiques de ces massifs ne fassent pas le poids face à des agriculteurs clandestins qui importent de leur ile natale, la sale manie d’une déforestation systématique. Ne parlons même pas des fruits et légumes produits et commercialisés sans le moindre contrôle et échappant à toute fiscalité.
    Il serait temps que des associations attaquent en justice les responsables de cette négligence (commune principalement).
    C’est trop facile que de verbaliser le contribuable qui brule un tas de feuille au fond de son jardin que d’aller crapahuter sur le Mont Mahury.
    Et ces abattis se multiplient partout, même dans les zones artisanales et industrielles. Moi, en tout cas, je ne me gène pas, ce sont des terrains communaux, et sont donc de fait, des potagers publics : j’y fais mon marché !

  • Nos chères élites sont bien trop occupées par les élections qui approchent mais qui ne suscite aucun de débats sur les sujets importants qui intéressent les guyanais. La protection de l environnement ça fait bien dans un programme mais la mise en place d actions là y a plus personne

  • Aucun rapport entre feux de forêt et réchauffement climatique. La repousse de la forêt supprime de l’atmosphère la quantité émise au moment du brûlis, c’est un jeu à somme nulle.
    Et si les incendiaires sont « connus de tous », pourquoi ne se constitue-t-il pas partie civile pour les faire condamner ?
    Le brûlis des abattis est une tradition agricole en Guyane, et l’humidité empêche les feux de forêt de se propager. A mon avis, la vraie raison est plutôt à chercher dans le petit confort de ses riverains qui ne supportent pas la moindre odeur de fumée. M’est avis qu’ils seraient mieux à Paris où il ne serait pas insupportés par les agriculteurs…

    • C’est un site protège , présence ou non de riverains, les feux volontaires dans cette zone constitue un délit .

      • Pagainnom

        Le problème, c’est un site hyper protégé, classé, à valeur archéologique qui sert à l’agriculture. En ce qui me concerne, j’ai été convoqué au tribunal pour le délit « d’avoir coupé de l’herbe » dans mon abattis (zone agricole faisant partie d’une association foncière à Montsinery dont les terrains sont en cours de régularisation auprès des domaines). Ce n’est pas la même justice pour tout le monde. Il est beaucoup plus facile de s’attaquer au contribuable en situation régulière, solvable, qui ne se cache pas et ce pour des délits (ou pseudo-délits) insignifiants. Mon avocat a obtenu un non-lieu (peut être seulement temporaire) mais cela n’a pas été gratuit ! je m’éloigne un peu du sujet sur des problèmes de justice…

    • Les forêts jouent un rôle de puits de carbone, mais les forêts anciennes stockent plus de carbone que des forêts plus jeunes. De plus, quand un arbre brûle, il relâche le CO2 qu’il a absorbé : il faudra des années pour qu’un nouvel arbre absorbe cette même quantité !
      Une forêt « récente » n’a rien à voir en terme écologique avec une forêt primaire ou secondaire.
      Quant à évoquer l’exil à Paris pour ceux qui voudraient simplement qu’en Guyane, une zone naturelle déclarée protégée soit …. protégée, cela rappelle une vieille tradition nommée « xénophobie ».

    • Il est totalement irresponsable d’allumer des feux en saison sèche, nous constatons bien que le risque de propagation est réel. Comment peut-on nier les conséquences désastreuses sur l’environnement ? Il faut sanctionner les auteurs de ces délits, et communiquer davantage car de trop nombreux résidents pensent qu’ils peuvent en toute conscience incommoder leurs voisins en multipliant les feux de jardin.

    • Les commentateurs de Monsieur sont toujours assez déplacés . Je suis allé chez des amis qui habitent proche de ses feux . C’est particulièrement intolérable et franchement , même si ce sont des métros , dans leur cas ils sont plus soucieux de la Guyane et de sa nature, que un bon grand nombre de Guyanais . Maintenant si vous voulez que Cayenne et Remire Montjoly ressemble à Haiti c’est bien parti .

      • Qu’est-ce-que Haïti vient foutre dans ton commentaire de merde ?
        Je suis tout à fait d’accord avec @Marabout; j’ai juste à ajouter qu’il faudrait accompagner cette tradition vieille de plusieurs dizaines d’années…
        Quand tu ouvres ta bouche ici, il faut faire attention ⚠ !

      • accompagner ces agriculteurs qui perpétuent cette tradition vieille de plusieurs dizaines d’années d’années….

        Cette réponse s’adresse à tout le monde qui ouvre sa bouche ici pour cristalliser et stigmatiser certaines communautés vivant en Guyane…

  • bonjour,
    avec un peu de chance l’état d’urgence nous permettra de « traiter » rapidement et efficacement un certains nombre d’anomalies qui jusqu’à présent devaient passer par le tribunal donc par nulle part…
    la France doit arrêter de se laisser marcher sur les pieds. nous avons montré l’exemple à Paris et au Moyen orient, faisons le désormais en Guyane, où la majorité des Guyanais en a assez de cette insécurité liée à ces vagues d’immigration clandestine et de ces minorités *** qui ne s’intègrent pas à notre modèle social et le détruise.
    souhaitons que nos pouvoirs publics profitent de la brêche pour nettoyer enfin efficacement le jardin…

    *** Modération par Guyaweb.

  • Les feux de forêt sont une des principales source de pollution et de dispersion de poussières dangereuses. Je ne connais pas en Guyane leur dangerosité par rapport aux sables du Sahara, mais autant la tradition du brulis s’entend dans des zones agricoles, autant elle est interdite, à juste raison, dans des zones urbaines.
    Les pompiers de Guyane font 2 fois plus d’interventions contre les feux qu’en Corse ou en PACA. Un citoyen responsable évite de mobiliser les forces de secours pour des bêtises (brulis inconscients) et les laisser se concentrer sur leur mission de base : sauver des vies.
    Bref civisme = pas de feux sur cette zone en particulier

  • Marabout marabout marabout bout bout
    boue de haine boue de haine boue de haine N N

    La médiocrité a en effet des racines, et un chez-soi. Laissons le brûler en paix.

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